Décret de Trump anti-immigration : les restrictions ne sont "pas justifiées" pour Angela Merkel

Article rédigé par Julie Rasplus, Thomas Baïetto
France Télévisions
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Angela Merkel fait un discours lors d'une réunion de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) à Grimmen, en Allemagne, le 28 janvier 2017. (STEFAN SAUER / DPA / AFP)

Donald Trump a signé, vendredi 27 janvier, un décret suspendant pour trois mois l'accueil des réfugiés et des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans.

Ce qu'il faut savoir

Le décret crée des remous. Donald Trump a signé, vendredi 27 janvier, un décret suspendant pendant quatre mois le programme d'admission de réfugiés de pays en guerre, toutes nationalités confondues ; fermant pendant trois mois la frontière aux ressortissants venant de Syrie et de six autres pays à majorité musulmane et interdisant l'entrée, jusqu'à nouvel ordre, aux réfugiés syriens. Une semaine seulement après son investiture, le nouveau locataire de la Maison Blanche a déclenché l'indignation des défenseurs des droits et de nombreux Américains.

 Un répit pour les personnes interpellées. Après une plainte déposée, les défenseurs des immigrés, dont la puissante ACLU, ont obtenu d'un juge qu'il empêche l'expulsion des personnes interpellées en vertu du décret.

 Des manifestations dans plusieurs aéroports, dont John F. Kennedy à New York, ont été organisées. Des centaines de manifestants scandaient "Laissez-les entrer !", entourés par un important dispositif policier.

 "Le repli sur soi est une réponse sans issue", a dit François Hollande à Donald Trump. Lors d'un entretien téléphonique samedi 28 janvier, les deux présidents ont évoqué le décret. François Hollande a appelé son homologue américain au "respect" du principe de "l'accueil des réfugiés", fondement de "nos démocraties".