Procès pénal de Donald Trump : "Nous allons faire appel de cette arnaque", assure l'ancien président

Ce direct est désormais terminé.

Une prise de parole très attendue, au lendemain du verdict au procès pénal qui l'a reconnu coupable de 34 chefs d'accusation. "Nous allons faire appel de cette arnaque", affirme Donald Trump, au cours d'une conférence de presse vendredi 31 mai, organisée depuis son gratte-ciel de Manahattan, à New York (Etats-Unis).

"On me bâillonne, tout cela vient de Joe Biden", a poursuivi l'ex-président américain, dénonçant un procès "truqué". Le milliardaire a été reconnu coupable d'avoir maquillé des paiements pour acheter le silence de l'ancienne actrice de films pornographiques Stormy Daniels, qui dit avoir eu une liaison extraconjugale avec lui. La condamnation d'un ancien occupant de la Maison Blanche est une première dans l'histoire des Etats-Unis. 

Des soutiens du Kremlin et du vice-Premier ministre italien. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov a dénoncé vendredi "une élimination des adversaires politiques en cours par tous les moyens légaux et illégaux possibles". De son côté, le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini, chef de la Ligue d'extrême droite, a exprimé son "plein soutien" à Donald Trump. "En Italie, nous sommes malheureusement habitués à l'instrumentalisation du système judiciaire par la gauche", a écrit sur X ce proche allié de Marine Le Pen.

Donald Trump dénonce une procédure "truquée". A l'issue de l'audience qui s'est tenue jeudi, le milliardaire a dénoncé une procédure "truquée" et commanditée par "l'administration [du président Joe] Biden". "Le véritable verdict aura lieu le 5 novembre", jour du scrutin présidentiel "et c'est le peuple qui le rendra", a assuré l'ancien président.

La peine sera connue le 11 juillet. Elle sera prononcée par le juge, Juan Merchan. Donald Trump est passible de quatre ans de prison. Jeudi, un jury new-yorkais l'a déclaré coupable de l'intégralité des 34 chefs d'accusation retenus contre lui, après deux jours de délibération. L'avocat du milliardaire, Todd Blanche, a annoncé qu'il ferait appel.

Sa candidature à l'élection présidentielle pas remise en cause. Malgré cette condamnation inédite, le milliardaire américain peut toujours briguer un nouveau mandat présidentiel. Rien, dans la Constitution américaine, ne l'interdit, même s'il était condamné à une peine de prison.