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"Dix minutes avant les frappes, je les ai annulées" : Donald Trump reconnaît l'annulation d'une opération militaire contre l'Iran

C'est ce qu'a d'abord affirmé le "New York Times", avant que Donald Trump ne confirme lui-même l'information vendredi, dans une série de tweets matinaux. 

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Donald Trump lors d'une rencontre avec le président canadien, à la Maison Blanche, le 20 juin 2019. (JIM LOSCALZO / CONSOLIDATED NEWS PHOTOS / AFP)

"Dix minutes avant les frappes, je les ai annulées"Donald Trump a confirmé, vendredi 21 juin, sur Twitter, une information du New York Times selon laquelle une opération militaire devait cibler des installations iraniennes, avant d'annuler ces frappes au dernier moment. Le président américain a affirmé que les frappes américaines devaient viser "trois sites" et qu'il avait été informé que cette opération causerait la mort de 150 personnes. 

D'après le New York Times, le président américain a validé une opération contre une série de cibles iraniennes, telles que des radars ou des batteries de missiles, avant de faire volte-face alors que les avions de combat avaient décollé et les navires de guerre s'étaient mis en position. Aucun missile n'a été tiré, a déclaré un représentant de haut rang de l'administration, cité par le New York Times.

"La méfiance est de mise dans la région"

Le journal précise ne pas savoir si une offensive américaine contre l'Iran est toujours programmée, indiquant ne pas avoir établi si Donald Trump avait changé d'avis ou si son revirement était dû à des interrogations stratégiques ou logistiques. Cité par l'agence de presse iranienne du travail, le ministre iranien de la Défense, Amir Hatami, a dénoncé l'attitude de Washington. "Le contexte est compliqué et la méfiance est de mise dans la région, a-t-il déclaré. Cela entre apparemment dans un projet politique qui vise à créer une phobie de l'Iran et un consensus contre la République islamique."

Les craintes de confrontation directe entre Washington et Téhéran ont été ravivées jeudi après que l'Iran a abattu un drone américain se trouvant selon lui dans son espace aérien, près du détroit d'Ormuz, ce que contestent les Etats-Unis.

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