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Donald Trump n'a pas le droit de bloquer ses opposants sur Twitter

Ce dossier est né d'une plainte déposée par sept personnes qui avaient été "bloquées" par Donald Trump. Parmi elles, il y a un comédien new-yorkais, un professeur en sociologie du Maryland, un policier texan ou une chanteuse de Seattle. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le président américain Donald Trump, à Donald Trump n'a pas le droit de bloquer ses opposants sur Twitter (Etats-Unis), le 23 mai 2018. (SAUL LOEB / AFP)

Donald Trump n'a pas le droit d'empêcher ses détracteurs de le suivre sur le réseau social Twitter, a jugé une magistrate fédérale de New York, mercredi 23 mai. La possibilité de réagir aux fréquents tweets présidentiels, en les commentant, s'inscrit dans l'exercice de la liberté d'expression, a estimé la juge Naomi Reice Buchwald.

Non-respect du premier amendement américain

En clair, le président américain a commis une faute en bloquant certains de ses abonnés potentiels sur son compte Twitter personnel @realDonaldTrump, suivi par 52 millions d'autres comptes. "Dans cette affaire, on demande à la justice d'évaluer à l'aune du premier amendement si un responsable gouvernemental peut bloquer une personne sur son compte Twitter en réaction aux opinions politiques exprimées par cette personne. On demande parallèlement si cette analyse diffère parce que le responsable est le président des Etats-Unis. La réponse aux deux questions est non", a tranché la juge Buchwald.

Ce dossier est né d'une plainte déposée par sept personnes qui avaient été "bloquées" par Donald Trump. Parmi elles, il y a un comédien new-yorkais, un professeur en sociologie du Maryland, un policier texan ou une chanteuse de Seattle. Cela les empêchait de voir les tweets postés quasi-quotidiennement par le président, et d'y répondre directement. On ignore combien de personnes au total Donald Trump a bloqué sur Twitter, mais certaines estimations font état de plusieurs centaines de comptes concernés.

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