Etats-Unis : contrairement à Twitter, Facebook refuse de censurer les publications de Donald Trump
Dans un message diffusé sur son propre réseau social, Mark Zuckerberg a expliqué que les messages du président américain ne comportaient "pas de risque imminent".
Facebook veut rester en dehors de la bataille qui oppose en ce moment Donald Trump et Twitter. Contrairement au petit oiseau bleu qui a masqué une publication du président américain, lui n'y touchera pas. Son fondateur, Mark Zuckerberg, s'en est même expliqué dans un message diffusé vendredi 29 mai : "Je sais que beaucoup de gens nous en veulent de ne pas avoir modéré les publications du président, mais nous pensons que nous devons permettre toute expression tant qu'elle n'implique pas de risque imminent."
C'est déjà ce qu'il affirmait, jeudi, sur la chaîne Fox News. "Nous avons une politique différente. J'ai simplement la conviction que Facebook ne devrait pas être l'arbitre de la vérité de ce que les gens disent sur Internet", objectait-il ce jour-là.
Depuis, de nombreux internautes et responsables politiques accusent Facebook de prendre le parti de Donald Trump. "Zuckerberg est allé sur Fox News, une machine à cash et à haine, qui donne un mégaphone aux racistes et aux conspirationnistes, pour dire que les réseaux sociaux devraient, en somme, laisser les politiciens mentir sans conséquences. Cela érode notre démocratie", a par exemple tweeté l'ancienne candidate à l'investiture démocrate Elizabeth Warren.
Zuckerberg went on Fox News—a hate-for-profit machine that gives a megaphone to racists and conspiracy theorists—to talk about how social media platforms should essentially allow politicians to lie without consequences. This is eroding our democracy.https://t.co/0RXLEAw9xz
— Elizabeth Warren (@ewarren) May 28, 2020
Après un avertissement pour un message trompeur, Twitter a fini par signaler un tweet de Donald Trump pour "apologie de la violence", vendredi 29 mai. Dans celui-ci, le président américain réagissait aux affrontements entre manifestants et policiers à Minneapolis (Minnesota), dans le nord des Etats-Unis. "Quand les pillages démarrent, les tirs commencent. Merci !", a-t-il écrit. Un message qui, selon le réseau social, peut être interprété comme une incitation aux forces de l'ordre à faire usage de leurs armes. Le tweet reste cependant intégralement visible lorsque l'on clique sur le message.
We have placed a public interest notice on this Tweet from @realDonaldTrump. https://t.co/jau9J2edX7
— Twitter Safety (@TwitterSafety) May 29, 2020
Le président américain, ulcéré par l'attitude de Twitter à son égard, a signé un décret visant à limiter la protection des réseaux sociaux et la latitude dont ils bénéficient dans la modération de leurs contenus.
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