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États-Unis : le pays encore sonné après l'attaque du Capitole par des militants pro-Trump

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États-Unis : le pays encore sonné après l'attaque du Capitole par des militants pro-Trump
États-Unis : le pays encore sonné après l'attaque du Capitole par des militants pro-Trump États-Unis : le pays encore sonné après l'attaque du Capitole par des militants pro-Trump (France 3)
Article rédigé par France 3 - L. de La Mornais, T. Donzel, A. Sangouard
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Les États-Unis sont encore sonnés après la journée du mercredi 6 janvier qui a fait vaciller la démocratie. Une attaque perpétrée par des militants pro-Trump a eu lieu au cœur du Capitole, à Washington.

Mercredi 6 janvier, des militants pro-Trump ont escaladé les murs du Capitole, à Washington (États-Unis). L'Amérique a vu le temple de sa démocratie, le Congrès, vaciller. Un peu plus tôt dans la journée, lors d'un meeting, et alors que le Congrès va certifier la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle, Donald Trump a clamé une nouvelle fois que l'élection lui a été volée. Il a alors donné une consigne à sa foule d'adorateurs : "On va marcher jusqu'au Capitole parce que vous ne reprendrez jamais votre pays par la faiblesse."

Quatre personnes tuées


Les Trumpistes ont alors investi et vandalisé le siège du Congrès américain. Les policiers sur place n'arrivaient pas à les contenir. Dans l'hémicycle du Sénat, les élus étaient en pleine séance de certification de la victoire de Joe Biden. Des agents du Secret service ont tenu en joue la porte sur le point de craquer. Les sénateurs, et même le vice-président Mike Pence, ont été évacués en catastrophe. Les militants ont laissé derrière eux des bureaux saccagés. Dans ce chaos, au moins quatre personnes ont été tuées, selon un décompte de la police. Donald Trump peut-il encore tenir à la Maison-Blanche après ces événements ? "Il ne reste finalement que 13 jours avant la fin du mandat de Donald Trump, donc à quoi bon agir ? Même s'il y a eu des discussions parmi les responsables républicains pour savoir s'il fallait invoquer le 25ème amendement de la Constitution américaine qui permet de démettre le président de ses fonctions et de donner le pouvoir à son vice-président", rapporte le journaliste Loïc de La Mornais, en direct de Washington, jeudi 7 janvier. 

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