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États-Unis : les élus républicains font bloc derrière Donald Trump après son inculpation

Donald Trump, accusé d'avoir acheté le silence d'une actrice X en 2016, est convoqué au tribunal mardi. Cette inculpation, une première pour un ancien président américain, a donné un coup de pouce à sa campagne pour l'investiture républicaine avant l'élection de 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Donald Trump lors d'un meeting pour l'investiture républicaine de l'élection 2024 à  Waco, Texas, le 25 mars 2023. (SUZANNE CORDEIRO / AFP)

C’est une première dans l’histoire des États-Unis : un ancien président est convoqué au tribunal mardi 4 avril pour se voir signifier qu’il est inculpé au pénal, dans l’affaire Stormy Daniels. Donald Trump est soupçonné par la justice d'avoir acheté, pour 130 000 dollars, le silence de cette actrice pornographique avec qui il aurait eu une liaison, en faisant passer cette dépense pour des frais de campagne, juste avant la présidentielle de 2016. Une violation du code de financement électoral.

>> Inculpation de Donald Trump : quatre questions après la décision historique de la justice new-yorkaise

Le milliardaire a désormais en tête l'investiture républicaine pour l'élection de 2024. Il était déjà le principal candidat avant d'être inculpé et en est désormais le favori, d'après nombre d'observateurs. Le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, semble lui avoir donné le plus grand coup de pouce de sa campagne. Les élus républicains sont unis derrière Donald Trump. Déclarés ou pas, ses adversaires pour l'an prochain dénoncent sa mise en examen et crient au scandale politique : du gouverneur de Floride Ron DeSantis à Nikki Haley, l'ex-ambassadrice des États-Unis à l'ONU, en passant par l'ancien vice-président Mike Pence.

Au total, côté Républicains, cinq sénateurs et 37 élus à la Chambre des représentants se rangent derrière Donald Trump qui, d'après son entourage, passe beaucoup de temps au téléphone avec deux élus de la Chambre où les Républicains sont désormais majoritaires. Jim Jordan, le président de la commission judiciaire, et Elise Stefanik, numéro trois du groupe, qu'il pousse à contre-attaquer en ouvrant des enquêtes sur Joe Biden et le procureur Alvin Bragg.

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