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La Corée du Nord a demandé deux millions de dollars aux Etats-Unis contre le rapatriement d'un étudiant américain incarcéré et tombé dans le coma

Otto Warmbier, 22 ans, avait été condamné à quinze ans de travaux forcés pour le vol d'une affiche de propagande. Tombé dans le coma pendant son incarcération, il est mort en juin 2017, peu après son retour aux Etats-Unis.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 26/04/2019 07:19 Mis à jour le 26/04/2019 11:27

Temps de lecture : 1min

L'étudiant américain Otto Warmbier pendant son incarcération en Corée du Nord, le 16 mars 2016. (LU RUI / NURPHOTO / AFP) — L'étudiant américain Otto Warmbier pendant son incarcération en Corée du Nord, le 16 mars 2016. (LU RUI / NURPHOTO / AFP)

Deux millions de dollars (1,8 million d'euros). C'est la somme demandée par la Corée du Nord aux Etats-Unis, en 2017, pour les frais d'hospitalisation et le rapatriement d'Otto Warmbier, un Américain de 22 ans tombé dans le coma pendant sa détention à Pyongyang, révèle le Washington Post (en anglais), jeudi 26 avril.

Etudiant à l'université de Virginie, Otto Warmbier avait été arrêté à Pyongyang en janvier 2016 lors d'un voyage organisé. Il avait été condamné, en mars suivant, à quinze ans de travaux forcés pour le vol d'une affiche de propagande avant d'être libéré en juin 2017 alors qu'il était dans le coma.

Le régime nord-coréen a fait signer une promesse de paiement à l'émissaire américain chargé de ramener l'étudiant. Mais celui-ci est mort à peu après son retour aux Etats-Unis. La facture n'a pas été payée en 2017, précisent les sources du Washington Post, sans dire si elle l'a été depuis ou si ce paiement a été discuté lors des deux sommets entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

La Maison Blanche a refusé de commenter les affirmations du Washington Post. "Nous ne faisons pas de commentaire dans les cas de prises d'otages, c'est ce pourquoi elles ont été couronnées de succès sous cette administration", a déclaré la porte-parole de la présidence, Sarah Sanders.

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