Nigel Farage ambassadeur ? Donald Trump hérisse Londres
La Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont au bord de l'incident diplomatique, après un tweet du président-élu Donald Trump, appelant Londres à nommer l'ex-leader populiste Nigel Farage ambassadeur de son pays à Washington.
"Beaucoup de gens voudraient voir Nigel Farage représenter la Grande-Bretagne en devenant ambassadeur aux Etats-Unis". Par ces quelques mots publiés sur Twitter, le président-élu américain Donald Trump entendaient soutenir l'ancien leader du parti populiste UKIP, devenu son conseiller pendant la campagne présidentielle.
Mais ce court message a mis le feu aux poudres à Londres : le poste d’ambassadeur aux Etats-Unis est traditionnellement vu comme l’échelon le plus prestigieux de la diplomatie britannique.
La classe politique, les éditorialistes, et même le gouvernement de Theresa May, un concert de réactions a suivi la publication du tweet : "C'est une idée totalement stupide. Il y a plus de diplomatie dans mon petit doigt qu’il n’y en a chez Nigel Farage", s'emporte par exemple le leader des sociaux democrates, Tim Farron.
Plusieurs élus conservateurs soutiennent Nigel Farage
Sur les réseaux sociaux, avec le mot-dièse "Meilleurs ambassadeurs que Farage" (#BetterAmbassadorsThanFarage), les internautes s'en donnent à coeur joie pour tourner en dérision la requête de Donald Trump.
These guys #BetterAmbassadorsThanFarage pic.twitter.com/OlGtx6Rztz
— Kev (@kjrook) 22 novembre 2016
This old banana. #BetterAmbassadorsThanFarage pic.twitter.com/OPert4qS1b
— Amanda Jennings (@MandaJJennings) 22 novembre 2016
#BetterAmbassadorsThanFarage pic.twitter.com/1nHJl1lTCf
— Just call me puss™ (@hornblower72) 22 novembre 2016
#Dylanthecat #BetterAmbassadorsThanFarage pic.twitter.com/3CVQVVSIvb
— Jonathan Hewitt (@hewitt_jonathan) 22 novembre 2016
Le gouvernement britannique lui-même a réagi plutôt sèchement à ce qui est vécu en Grande-Bretagne comme une provocation, affirmant avoir déjà sur place "un excellent ambassadeur".
Pour autant, Nigel Farage, même décrié, reste soutenu par plusieurs élus conservateurs, qui voient en lui un intermédiaire, sans rôle officiel, mais capable de faciliter les relations avec les Etats-Unis. Le principal intéressé, lui, profite de l’occation pour reprendre son habituelle rhéthorique d’extrême-droite : "Ceux qui veulent m’exclure", dit-il, "sont des petits apparatchiks, ils ne sont pas préoccupés par l’intérêt national".
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