Procès de Donald Trump : le jury réclame plus de temps pour délibérer dans l'affaire Stormy Daniels

Le milliardaire de 77 ans, qui est accusé d'avoir maquillé les comptes de son entreprise pour acheter le silence d'une actrice de films pornographiques, est le premier des présidents américains à être poursuivi au pénal
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien président américain Donald Trump, candidat à la prochaine élection, dans le hall du tribunal de Manhattan (Etats-Unis), le 29 mai 2024. (CURTIS MEANS / AFP)

Une audience historique. Les douze jurés au procès pénal de Donald Trump à New York ont commencé à délibérer, mercredi 29 mai, pour s'entendre sur un verdict qui pourrait faire basculer la campagne présidentielle américaine. Mais après quatre heures de discussion, le panel a réclamé de pouvoir réentendre certains témoignages, notamment celui de Michael Cohen, l'ancien avocat de Donald Trump et son principal accusateur dans l'affaire Stormy Daniels. 

Le juge du tribunal de Manhattan Juan Merchan, qui préside ce procès sans précédent contre un ancien président des Etats-Unis, a ordonné aux sept hommes et cinq femmes de se retirer à huis clos, non sans les avoir mis en garde contre toute tentation de juger des faits en fonction de leurs "opinions personnelles". Comme le rapporte CNN, le panel citoyen composé de douze personnes reprendra ses discussions jeudi matin à 9h30 (15h30, heure de Paris).

"Vous avez pour obligation de mettre de côté [vos] opinions personnelles, qu'elles soient favorables ou contre l'accusé", a prévenu le magistrat en donnant ses instructions juridiques au jury de 12 citoyens américains qui doivent décider du sort judiciaire de leur ancien président républicain (2017-2021), de nouveau candidat pour l'élection prévue en novembre.

Donald Trump, 77 ans, a alors quitté la salle d'audience, le juge le sommant de ne pas quitter le bâtiment du palais de justice de Manhattan durant les délibérations. Contraint depuis mi-avril de venir chaque jour dans le prétoire, alors qu'il fait campagne, le milliardaire républicain a protesté devant la presse contre "une situation scandaleuse" et dénoncé des "poursuites [pénales] truquées".

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