Syrie : le retrait de soldats américains ne concerne que "50 à 100 membres" des forces spéciales
Selon un haut responsable américain, ces membres des forces spéciales seront "redéployées" vers d'autres bases à l'intérieur de la Syrie.
Washington rétropédale. La décision de Donald Trump de retirer les soldats américains stationnés en Syrie près de la frontière turque ne concerne que "50 à 100" membres des forces spéciales qui seront "redéployés vers d'autres bases" à l'intérieur du pays, a déclaré lundi 7 octobre un haut responsable américain.
"Il ne s'agit pas d'un retrait de Syrie", a assuré ce responsable, ajoutant que ce redéploiement ne représentait en aucun cas "un feu vert" à une offensive militaire turque contre les forces kurdes dans le nord-est syrien.
"Pas de feu vert"
Selon ce responsable, lorsque le président des Etats-Unis a compris, lors d'un appel téléphonique dimanche avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, que ce dernier avait l'intention d'aller de l'avant avec son projet "d'invasion potentielle" du nord-est de la Syrie, il a donné la priorité à la "protection" des soldats américains.
Un petit nombre, 50 à 100 membres des forces spéciales dans cette région, et ils ne doivent pas courir le risque d'être blessés, tués ou capturés si les Turcs passent la frontière et engagent des combats avec les forces kurdes locales.
un haut responsable américainà l'AFP
"Le fait qu'on les déplace ne constitue pas un feu vert", "il n'y a pas de feu vert", a-t-il insisté. Il a toutefois confirmé que les Etats-Unis ne s'opposeraient pas militairement à la Turquie en Syrie. Dès lundi matin, les forces américaines se sont retirées de positions-clés à Ras al-Aïn et Tal Abyad vers une base militaire située entre ces deux secteurs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dimanche soir, la Maison Blanche avait annoncé le retrait américain de régions où se trouvent les forces kurdes syriennes, les Unités de protection du peuple (YPG). Immédiatement, Ankara avait aussitôt déclaré qu'une opération pourrait intervenir à tout moment, faisant craindre le pire pour les combattants kurdes.
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