Trump reconnaît Jérusalem comme capitale d’Israël : dans la vieille ville, les Palestiniens partagés entre révolte et résignation
Donald Trump a déclenché la colère des Palestiniens et une vague de protestation internationale en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël. Dans la vieille ville, les Palestiniens sont partagés entre révolte et résignation.
La communauté internationale s'est élevée mercredi contre la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël. Dans le quartier arabe de la vieille ville s'élève un front du refus qui défend d’abord l’enjeu national. "On vit dans Jérusalem, nous, les Palestiniens, explique Jamil, un commerçant placé près de la porte de Damas. Nous avons le droit d’avoir notre capitale. Jérusalem est une ville occupée. Ce n’est pas la capitale d’Israël." Très vite, les implications religieuses émergent.
Le fragile édifice de cohabitation menacé
Ainsi, Mourad considère Jérusalem comme une ville universelle. Aussi, pour lui, attribuer une souveraineté reviendrait à briser le fragile édifice de cohabitation. "Jérusalem est une ville pour la culture, la civilisation. Par exemple, je suis palestinien et je ne dis pas que la ville est la capitale de la Palestine. Ou d’Israël. Jérusalem est la capitale de tous ceux qui viennent pour y prier." La souveraineté israélienne rallume aussi les inquiétudes autour de la mosquée al-Aqsa, considérée comme le patrimoine de tous les musulmans et dernier ciment pour les Palestiniens. Une ligne rouge infranchissable.
En creux pointe la résignation
"C’est l’endroit le plus important pour les Palestiniens, les musulmans, les arabes, assure cette habitante. Ce n’est pas pour l’Amérique ou Israël." Derrière ces discours, la résignation pointe : les Palestiniens de la vieille ville se considèrent de plus en plus comme spectateurs de leur propre histoire.
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