Twitter supprime 70 000 comptes liés à la mouvance conspirationniste pro-Trump QAnon
La plateforme a entrepris une purge qui a commencé vendredi avec le blocage définitif du compte du président américain, accusé d'avoir encouragé ses partisans à perturber la certification de la victoire du démocrate Joe Biden par le Congrès.
Twitter enfonce le clou. Le réseau social a annoncé dans la nuit du lundi au mardi 12 janvier avoir "suspendu de façon permanente" 70 000 comptes affiliés à la mouvance conspirationniste pro-Trump QAnon depuis vendredi, pour les empêcher d'utiliser le réseau social à des fins violentes, comme ce fut le cas lors de l'invasion du Capitole à Washington la semaine dernière.
"Ces comptes partageaient des contenus dangereux, associés à QAnon, à grande échelle", a expliqué Twitter dans un communiqué, précisant que de nombreuses personnes possédaient plusieurs profils.
La plateforme a entrepris une purge qui a commencé, vendredi, avec le blocage définitif du compte du président américain, accusé d'avoir encouragé ses partisans à perturber la certification de la victoire du démocrate Joe Biden par le Congrès.
Les géants du numérique ne laissent plus faire
Cette tendance est largement suivie par les acteurs les plus importants du numérique. Plus tôt dans la journée, Amazon avait a expulsé le réseau Parler de ses serveurs. Le géant des technologies reproche à ce réseau social, prisé des adeptes de QAnon et d'autres partisans du président sortant, d'avoir laissé proliférer des messages problématiques après l'assaut sur le Capitole.
Ce n'est pas la première fois que les réseaux tentent de contenir ces conspirationistes. Début octobre, à l'approche de la présidentielle américaine, Facebook avait supprimé des comptes. Twitter et YouTube avaient pris des mesures similaires. Mais ils ne prennent plus de gants depuis l'invasion du Capitole, qui a choqué le pays et terni son image à l'international.
Lundi aussi, Facebook a fait savoir qu'il ne lèverait pas la suspension du compte de Donald Trump et allait retirer tous les messages comportant le slogan "Stop au vol", que le président américain a contribué à répandre sur les réseaux sociaux, en référence à l'élection qu'il accuse les démocrates de lui avoir "volée".
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