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Vidéo Donald Trump fait l'éloge d'un parlementaire qui avait brutalisé un journaliste

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Greg Gianforte avait eu en 2017 un différend avec un reporter du quotidien britannique The Guardian, et l'avait jeté à terre.

Brutaliser un journaliste ne pose visiblement aucun problème à Donald Trump. Au contraire. Lors d'un rassemblement électoral organisé jeudi 18 octobre dans le Montana, le président des Etats-Unis a fait l'éloge d'un parlementaire qui avait molesté un reporter. Greg Gianforte, qui représente l'Etat du Montana à la Chambre des représentants à Washington, avait eu en 2017 un différend avec un correspondant du Guardian, et il l'avait jeté à terre.

A la tribune, Donald Trump l'a décrit comme "un incroyable leader du Montana" et comme "l'une des personnes les plus respectées au Congrès""Au fait, ne luttez jamais avec lui", a lancé le président dans une allusion à l'agression contre le journaliste, faisant référence au body slam, un mouvement de catch qui consiste à soulever un adversaire et à le jeter au sol.

Un type qui peut faire un 'body slam', c'est mon genre de type !

Donald Trump

lors d'un meeting

Cette agression qui avait eu un retentissement national était survenue alors que Greg Gianforte était candidat à une élection partielle dans le Montana, un Etat du nord des Etats-Unis. Il avait été élu mais avait été condamné à six mois de prison avec sursis et 40 heures de travaux d'intérêt public.

"Une attaque contre le Premier amendement"

Donald Trump a poursuivi en racontant que lorsqu'il avait appris l'agression, il avait initialement pensé que l'incident allait nuire aux chances de Greg Gianforte d'être élu. "Et puis je me suis dit 'Attendez un peu, je connais bien le Montana, je crois que ça pourrait l'aider'. Et ça l'a aidé", a déclaré le président, acclamé par la foule.

John Mulholland, l'un des rédacteurs en chef du Guardian, a critiqué ces propos du chef de l'Etat américain. "Célébrer une attaque contre un journaliste qui ne faisait que son travail est une attaque contre le Premier amendement [qui garantit la liberté de parole et la liberté de la presse] commise par quelqu'un qui a prêté serment de le défendre", a-t-il réagi.

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