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Dans les pas de Clinton, J-4 : en Caroline du Nord, Bernie Sanders à la rescousse pour convaincre les jeunes indécis

Hillary Clinton était en meeting à Raleigh jeudi aux côté de Bernie Sanders, son ancien rival à l'investiture démocrate. Un appel du pied en direction des jeunes de Caroline du Nord, dont le vote pourrait s'avérer décisif.

Article rédigé par Sandrine Etoa-Andegue - Nicolas Mathias
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Meeting d'Hillary Clinton à Raleign (Caroline du Nord) aux côtés de Bernie Sanders, le 3 novembre 2016 (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

On les appelle les "Millennials", l'équivalent de la "génération Y". Ces jeunes de 18 à 34 ans représentent aujourd'hui un électeur sur trois aux États-Unis. Eux qui avaient voté massivement pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle de 2012 s'enthousiasment peu pour Hillary Clinton, à qui ils auraient préféré l'autre candidat à l'investiture démocrate, Bernie Sanders. Pour y remédier, le sénateur du Vermont s'est associé au meeting de Raleigh, en Caroline du Nord, jeudi 3 novembre.

Les "Millenials", ces pro-Sanders devenus indécis

Hillary Clinton, "le moins pire des choix" pour les pro-Sanders

Zach est éudiant en littérature à l'université de Greensboro (Caroline du Nord). Il a choisi de se ranger derrière Hillary Clinton parce qu'"elle représente les jeunes". "Pas autant que Bernie Sanders. Mais bien plus que Donald Trump", précise-t-il. Augmentation du salaire minimum, gratuité de l’université, lutte contre le changement climatique... Le "programme très à gauche de Bernie Sanders", qui avait séduit Zach, déteint aujourd'hui sur le programme de la candidate démocrate.

Pas de quoi convaincre toutefois l'ensemble des jeunes pro-Sanders. À cinq kilomètres de l'université, Rachel travaille comme serveuse à temps plein au Geeksboro, un café qui fait également salle de cinéma. "Moi mon choix, c'était Bernie, explique la jeune femme de 21 ans. Il avait l'air sincère et pas avide de pouvoir. Il avait le discours d'un président qui voulait aider les autres."

Maintenant, je ne sais pas qui choisir

Rachel, une jeune femme pro-Sanders

serveuse à Greensboro

Quant à Joseph, un habitué du Geeksboro, lui aussi pro-Sanders, voter le 8 novembre ne rentre pas dans ses projets pour l'instant. Car, dit-il, le niveau de la campagne l'a dégoûté de la politique. "On verra bien ce qui arrivera, conclut-il. Peut-être que j'écrirai mon nom sur le bulletin. Ou celui d'Hillary. C'est le moins pire des choix."

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