Sous la pression, le pasteur Jones renonce à brûler le Coran
L'initiative du pasteur Terry Jones alimente depuis le début de la semaine la polémique internationale (voir notre article ci-dessous) et l'inquiétude des autorités américaines.
_ Interrogé sur la chaîne de télévision ABC, Barack Obama a rappelé cet après-midi que les États-Unis s'étaient construits sur des valeurs de tolérance et de liberté religieuses : "ce projet est complètement contraire à nos valeurs."
Le président américain s'est également exprimé avec sa casquette de chef des armées, responsable d'un pays en guerre : "cet acte met en danger nos soldats en Irak et en Afghanistan. C'est une aubaine de recrutement pour Al Qaida".
Obama n'est pas seul à prendre la menace au sérieux : en témoigne "l'alerte globale" lancée par Interpol, évoquant la "forte possibilité d'attaques violentes". Quant au département d'État (la diplomatie américaine), il a mis en garde les Américains dans le monde entier...
Face à cette critique unanime, Jones a accepté de faire marche arrière. C'est le secrétaire d'état à la défense, Robert Gates qui a appelé le pasteur pour le dissuader. Suite à cet appel, Jones a déclaré qu'un accord avait été conclu avec des responsables musulmans pour déplacer l'endroit où doit être construit un centre culturel islamique comportant une mosquée, à New York. Une information immédiatement contredite par des sources proches de l'Imam de New-York.
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