TGV de Californie: Schwarzenegger remet la SNCF sur les rails
Cette loi votée en août par le congrès californien exigeait également des compagnies candidates qu'elles
détaillent les réparations accordées aux survivants ou à leur famille.
“Bien que je compatisse avec les victimes de l'Holocauste et toutes les
autres personnes transportées contre leur gré pendant la seconde guerre
mondiale, cette loi place inutilement l'Etat californien dans la position de reconnaître les activités de ces compagnies” pendant la guerre, a expliqué Arnold Schwarzenegger, “pour cette raison, je ne peux pas signer cette loi”.
Dans un communiqué diffusé aux Etats-Unis, la SNCF a indiqué que si elle respectait la décision du gouverneur, “elle comptait toujours répondre aux exigences posées par la loi. Les atrocités commises par l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale ont été telles que nous ne pourrons jamais, et ne devons pas, les oublier. Le peuple français et la SNCF s'y sont engagés, en paroles et en actes, et continueront à le faire. C'est pourquoi la SNCF continuera à faire toute la transparence sur son
passé pendant la seconde guerre mondiale et se conformera volontairement aux
exigences que proposait la loi”.
Le TGV en Californie, c'est un contrat énorme: l'ensemble du projet est évalué à 43 milliards de dollars.
Après la Californie, la Floride
Un véto qui ne met pas un point final à cette polémique: un
élu de la Chambre des représentants américaine, Ron Klein, a annoncé qu'il
allait déposer un projet de loi pour empêcher la SNCF de participer à un appel
d'offres pour un projet de train à grande vitesse en Floride (sud-est).
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