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Vidéo Climat : des milliers d’hectares de forêts menacés par les flammes en Amérique latine

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Des milliers d'hectares de forêts ravagés par les flammes, c'est la menace qui pèse sur les peuples indigènes d'Amérique latine. Voici comment ils tentent de sauver cet écosystème.
VIDEO. Climat : des milliers d’hectares de forêts menacés par les flammes en Amérique latine Des milliers d'hectares de forêts ravagés par les flammes, c'est la menace qui pèse sur les peuples indigènes d'Amérique latine. Voici comment ils tentent de sauver cet écosystème. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Des milliers d'hectares de forêts ravagés par les flammes, c'est la menace qui pèse sur les peuples indigènes d'Amérique latine. Voici comment ils tentent de sauver cet écosystème.

Des feux inquiétants

Depuis quelques années, les forêts latino-américaines sont particulièrement touchées par d’immenses incendies. En cause ? Le réchauffement climatique. En première ligne, ce sont les peuples indigènes et les communautés locales qui sont les plus touchés. En effet, ils vivent principalement de cet écosystème."Quand je vois un incendie, la première chose que je fais, c'est de tenter de l'éteindre, ou de trouver une manière de l'éviter. Pour qu'il ne détruise pas, pour qu'il ne mette pas fin à ce que nous sommes et que cela continue pour toujours", raconte Juan Alfonso Barahona, un habitant. Les chiffres sont en effet alarmants. En 2017, pas moins de 853 feux ont frappé le Honduras et 35 000 hectares de forêts ont été ravagés. Le Guatemala voisin et le Brésil sont eux aussi gravement touchés par ces incendies.

S’organiser pour mieux contrôler

Les peuples indigènes et les communautés locales sont donc obligés de s’organiser pour affronter cette menace. Comme le dit le proverbe : "Mieux vaut prévenir que guérir." 

Plusieurs équipes se tiennent prêtes à intervenir et mettent en place des techniques de prévention. Par exemple, ils allument des feux qu'ils contrôlent ensuite, en dehors de la saison sèche. Cela permet de brûler une partie de la végétation. À l’arrivée de la saison des incendies, causés par la sécheresse, la propagation des feux est alors limitée. "C’est notre communauté qui gère ça, ce n'est pas l’État qui s'en occupe. Et comme c'est notre communauté, le peuple Miskito, je sais que nous allons plus en prendre soin", explique Glen Bolean Estrada, chef communautaire et officier de protection incendie au Honduras.

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