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Vol Rio-Paris : 228 disparus, dont 73 Français

{"Les perspectives de retrouver des survivants sont très faibles"}, voire {"infimes"}, a déclaré le président Sarkozy quelques heures après la disparition d’un Airbus d’Air France au-dessus de l’Atlantique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le vol AF 447 transportant 216 passagers et 12 membres d'équipage), dont 73 Français, assurait la liaison entre Rio de Janeiro et Paris-Charles de Gaulle. Parmi eux, sept enfants et un bébé.

Parmi les victimes françaises, trois salariés de Michelin, et 18 collaborateurs d'une même entreprise, la CGED spécialisée dans la distribution de matériel électrique et basée à Montrouge, en région parisienne.

Il a disparu des écrans radars au large du Brésil, alors qu'il survolait l'océan Atlantique. Le contrôle aérien brésilien affirme avoir perdu le contact avec l'avion vers 3h30, heure de Paris, alors qu'il venait de dépasser les îles Fernando de Noronha, à 350 km de la côte brésilienne.

Le vol AF 447 devait se poser à 11h10 à l'aéroport parisien de Roissy. Un PC de crise a été ouvert dans la matinée à l'aérogare 2E de l'aéroport Charles de Gaulle (lire notre article ci-dessous), où Air France confirme être sans nouvelle de son appareil, et déclare "partager l'émotion et l'inquiétude des familles".

Air France a mis en place un numéro vert :

  • 0800-800-812 (00/33-1-57-02-10-55 pour l'étranger).

    Le ministère des Affaires Etrangères, lui aussi, a installé un numéro vert à destination des familles :

  • 0800.174.174.

    "Les perspectives de retrouver des survivants sont très faibles" a indiqué Nicolas Sarkozy au PC de crise de Roissy.

    Les balises de détresse de l'Airbus A330 "n'ont émis aucun signal", selon Philippe Hazane, sous-directeur adjoint du Centre national d'études spatiales (CNES). "Si aucune émission n'a été perçue, cela tendrait à prouver qu'elles ont été détruites avant de pouvoir émettre, donc que la catastrophe a été très rapide", a-t-il estimé.

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