Cet article date de plus d'un an.

Le pape lève la prescription pour un prêtre accusé de violences sexuelles

Marko Rupnik est notamment accusé par neuf religieuses de violences sexuelles et psychologiques dans une communauté de Ljubljana, en Slovénie, au début des années 1990.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le pape François, le 25 octobre 2023, place Saint-Pierre au Vatican. (MASSIMO VALICCHIA / NURPHOTO / AFP)

Le pape lève la prescription concernant Marko Rupnik, prêtre slovène de 68 ans accusé d'avoir exercé des violences sexuelles et psychologiques sur des femmes au début des années 1990, a annoncé vendredi 27 octobre le Vatican. La décision de François permet l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre le théologien, par ailleurs mosaïste de renommée mondiale.

"Le pape est fermement convaincu (...) que l'Eglise (...) doit écouter avec attention et compassion ceux qui souffrent, spécialement s'ils se sentent marginalisés par l'Eglise", a justifié le Vatican dans son communiqué. Les signalements contre Marko Rupnik concernent notamment neuf religieuses. Ces dernières affirment que les faits ont eu lieu dans une communauté de Ljubljana, en Slovénie, il y a une trentaine d'années.

Le Vatican avait d'abord clos le dossier

A la mi-décembre 2022, l'Ordre des jésuites, dont est issu le pape François et auquel appartenait Marko Rupnik avant d'en être exclu en juin 2023, avait signalé l'ouverture d'une enquête contre lui. Le Vatican avait également reçu une plainte concernant le père Rupnik, mais avait invoqué la prescription des faits pour clore le dossier en octobre 2022 sans enquête canonique. Marko Rupnik avait alors écopé de restrictions imposées par la Compagnie de Jésus à son ministère, dont l'interdiction de donner la confession et d'accompagner des activités spirituelles.

En Slovénie, le diocèse de Koper, une ville portuaire de l'Adriatique, a annoncé jeudi que le religieux y avait été admis en août à sa demande.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.