Des centaines de Vénézuéliennes forcent la frontière colombienne pour acheter de la nourriture
La frontière est fermée depuis un an. Mais la population du Venezuela est confrontée à de graves pénuries.
Elles sont arrivées, vêtues de tee-shirts blancs. Environ 500 Vénézuéliennes ont forcé, mardi 5 juillet, la frontière avec la Colombie, fermée depuis près d'un an, afin d'acheter des vivres alors que le pays en manque cruellement. Le Venezuela traverse une grave crise économique depuis la chute des cours du pétrole. Environ 80% des produits de première nécessité, comme le riz, le sucre ou le papier hygiénique, sont presque introuvables.
Venant pour la plupart de l'Etat de Tachira, situé dans le nord-ouest du pays, les femmes ont réussi à franchir un cordon de soldats entre les ponts vénézuélien Simon-Bolivar et colombien Francisco-de-Paula-Santander, selon des images diffusées par des médias vénézuéliens et sur les réseaux sociaux.
Cientos de mujeres venezolanas logran cruzar la frontera en busca de alimentos en Colombia por Ureña pic.twitter.com/aXiXexHJQK
— Tachira24horas (@Tachira24horas) 5 juillet 2016
Mujeres Venezolanas avanzan rumbo a Cúcuta; cruzaron a la fuerza la frontera por Ureña https://t.co/gGSOLA80EA pic.twitter.com/2ZC7m2WQpb
— Tachira24horas (@Tachira24horas) 5 juillet 2016
Mujeres que llegaron hasta territorio colombiano a adquirir productos, luego del paso forzado por Ureña pic.twitter.com/eLCwGJu9q1
— Tachira24horas (@Tachira24horas) 5 juillet 2016
Des produits de première nécessité
Après être passées de l'autre côté, ces femmes se sont rendues dans la ville de Cucuta, dans l'ouest de la Colombie, pour y acheter des produits de première nécessité, avant d'effectuer le chemin inverse environ deux heures plus tard.
Les deux pays partagent une frontière poreuse de 2 219 km, où se multiplient les activités de guérilleros, de paramilitaires, de trafiquants de drogue, mais aussi de nombreux contrebandiers. La situation s'est aggravée avec la fermeture de la frontière entre le Venezuela et la Colombie, décidée en août par le président vénézuélien Nicolas Maduro.
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