Venezuela : l'Union européenne appelle à la "plus grande retenue" après de violents heurts à Caracas

Article rédigé par Elise Lambert, Ilan Caro
France Télévisions
Publié Mis à jour
Un citoyen soutenant l'opposition manifeste à Caracas, le 30 avril 2019. (FEDERICO PARRA / AFP)

La situation s'est tendue aux abords de la base militaire de La Carlotta dans l'est de Caracas, entre forces loyalistes et plusieurs milliers de manifestants pro-Guaido.

Ce qu'il faut savoir

La tension monte au Venezuela. Reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis, Juan Guaido a appelé ses partisans à descendre dans la rue jusqu'à obtenir la chute du président Nicolas Maduro, assurant qu'il n'y aurait "plus de retour en arrière" après le soulèvement d'une partie des militaires en sa faveur. Suivez l'évolution de la situation en direct avec franceinfo.

Maduro assure avoir l'appui de l'armée. Le président vénézuélien Nicolas Maduro a de son côté affirmé qu'il pouvait compter sur "l'entière loyauté" des chefs de l'armée, malgré l'annonce par Juan Guaido du ralliement de soldats à sa cause. Le gouvernement dénonce une "tentative de coup d'Etat".

 De violents heurts ont éclaté aux abords de la base militaire de La Carlotta, dans l'est de Caracas, entre forces loyalistes et plusieurs milliers de manifestants pro-Guaido. Des manifestations ont également eu lieu à Maracaibo, San Cristobal, Barquisimeto (ouest) et Valencia (nord), selon des témoignages d'habitants.

 Des appels à éviter un bain de sang. Le gouvernement espagnol a appelé à éviter "une effusion de sang". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lui aussi exhorté "toutes les parties à éviter de recourir à la violence".