: Vidéo "Les militaires, il va falloir les pousser dehors ": à Caracas, Maria Carmen, 82 ans, défie le régime avec son sifflet
Alors que Juan Guaido a appelé les Vénézuéliens à manifester pour demander à nouveau le départ du président Nicolas Maduro, Maria Carmen, rencontrée dans les rues de Caracas, rêve de démocratie, de liberté et d’élections libres.
Partout à Caracas, les gens sont sortis pendant deux heures pour se faire entendre alors que Juan Guaido a appelé les Vénézuéliens à descendre dans la rue pour une nouvelle fois demander le départ du président Nicolas Maduro.
Cela fait vingt ans de protestations
À la question de savoir s’il y a un âge limité pour arrêter de s’indigner, la réponse a le joli nom de Maria Carmen, 82 ans. Et cela fait 20 ans que Maria proteste dans la rue et qu’elle se fait entendre avec son pito, un sifflet. Maria explique qu’il faut faire du bruit parce qu’il n’y a rien d’autre à faire : "Nous, les piétons, n’avons pas d’armes. Aussi, la dernière chose que nous pouvons faire, c’est faire du bruit et supporter Guaido. Et avec l’aide de la communauté internationale, on verra si on peut se libérer de l’usurpateur."
"On a beaucoup d’espoirs maintenant !"
Son sifflet fera-t-il basculer les militaires ? Maria Carmen est emportée par un rire généreux. "Les militaires ? Ils ont la peau dure… Très dure... Il va falloir les pousser dehors ! Ils profitent des largesses du régime de Maduro." Pour autant, la Vénézuélienne n’a pas renoncé à ses rêves : "Bien sûr qu’il est encore possible de rêver au Venezuela ! On a beaucoup d’espoir maintenant, de jolis espoirs..." Elle rêve d’un gouvernement démocratique. "La démocratie, la liberté et des élections libres, s’exclame Maria Carmen. On a le droit, non ?"
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