Après Nike, le brasseur Anheuser-Busch lâche Armstrong
Le brasseur, comme l'équipementier américain avant lui, a mis fin à son contrat avec le cycliste, contre lequel les preuves de dopage s'accumulent.
SPORTS – "C'est avec une grande tristesse" que Nike a annoncé mercredi 17 octobre avoir mis fin à son contrat avec le cycliste Lance Armstrong. Quelques heures plus tard, c'est le brasseur Anheuser-Busch qui a lâché le cycliste, accusé de s'être dopé durant l'essentiel de sa carrière.
"Nous avons décidé de ne pas renouveler notre relation avec Lance Armstrong quand notre accord en cours arrive à terme à la fin de 2012", a indiqué dans un communiqué la société Anheuser-Busch, qui en avait fait le porte-drapeau d'une de ses nombreuses marques de bière depuis la fin 2009.
Nike, aux côtés d'Armstrong depuis 1996 et qui lui avait réaffirmé son soutien en août, a justifié sa décision par les "preuves apparemment rédhibitoires sur le fait qu'il s'est dopé et a trompé Nike pendant plus de dix ans". Le fait que le New York Daily News a affirmé, mardi 16 octobre, que l'équipementier sportif américain avait payé cher pour couvrir un contrôle positif d'Armstrong a peut-être accéléré la décision.
Le coureur abandonne la présidence de Livestrong
Tout comme Nike, le brasseur va toutefois continuer à soutenir la fondation contre le cancer "Livestrong" où il était associé à Armstrong.
Une association de lutte contre le cancer, qu'Armstrong avait créée en 2003 après avoir vaincu la maladie mais dont il a quitté la présidence, mercredi 17 octobre. "Aujourd'hui, pour épargner à la fondation les effets négatifs liés à la controverse entourant ma carrière cycliste, je mets fin à mes fonctions de président", a indiqué le cycliste américain dans un communiqué diffusé sur le site de Livestrong.
Dans les conclusions de son enquête sur le coureur, l'Agence américaine antidopage (Usada) a estimé que Lance Armstrong avait "monté le programme de dopage le plus sophistiqué, le plus professionnel et le plus réussi jamais vu dans l'histoire du sport". L'Usada avait déjà radié le septuple vainqueur du Tour de France du sport de compétition, fin août. L'Agence avait alors invalidé tous ses résultats depuis le 1er août 1998.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.