Cet article date de plus d'onze ans.

Plusieurs footballeurs démentent avoir signé la pétition anti-Israël

Une soixantaine footballeurs professionnels avaient protesté contre la décision de l'UEFA de confier à Israël l'organisation de l'Euro-2013 des moins de 21 ans. Nombre d'entre eux démentent aujourd'hui. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le footballeur international Didier Drogba le 28 septembre 2012 à Shanghai (Chine). (COA ZICHEN / AFP)

FOOT - Ils étaient une soixantaine de footballeurs professionnels à avoir protesté, le samedi 1er décembre contre l'organisation de l'Euro-2013 des moins de 21 ans en Israël. Les Bleus Jérémy Menez, Steve Mandanda et Yohan Cabaye ou encore Didier Drogba et Alou Diarra, avaient signé une pétition adressée à l'UEFA. Oui, mais trois jours plus tard, nombre d'entre eux affirment n'avoir jamais vu le texte en question, explique RTL, qui publie l'information.

"Les derniers bombardements israéliens sur Gaza, provoquant la mort d'une centaine de civils, ont été une nouvelle offense à la conscience du monde", disait la lettre, lancée par le joueur franco-malien, musulman très pratiquant, Frédéric Kanouté.

"Personne ne m'a jamais contacté"

Premier à réagir, Yohan Cabaye, qui lundi 3 décembre publie un communiqué sur son site : "Yohan Cabaye n’a jamais été le signataire de la pétition en soutien à la Palestine dont Freddy Kanouté est à l’origine." Le milieu de terrain de Newcastle réfute au passage tout "message politique".   

Dans la foulée, l'attaquant de Valenciennes Anthony Le Tallec, le milieu défensif de Bastia Gaël Angoula, mais aussi les joueurs de l'OM dont Didier Drogba, entre autres, ont également démenti avoir signé le texte.  

Selon RTL, seul le défenseur Marseille Souleymane Diawara, reconnaît avoir signé la pétition avant de s'en désolidariser. Contacté par la radio, Frédéric Kanouté n'a pour l'instant pas donné suite aux sollicitations. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.