À son second procès, Patrick Balkany se fait plus discret
La seconde partie du procès Balkany a commencé lundi 20 mai. Le couple Balkany doit répondre aux accusations de blanchiment et de corruption.
Le visage fermé à l'ouverture de l'audience lundi 20 mai à Paris, Patrick Balkany et ses avocats ne font aucun commentaire. Le maire les Républicains doit répondre de faits graves devant la justice : blanchiment et corruption. Tout d'abord, son riad à Marrakech (Maroc), aurait été, selon la justice, financé par un homme d'affaires marocain, en échange d'avantages sur des marchés publics dans sa mairie de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
Balkany abattu
La villa Pamplemousse à Saint-Martin aurait été cachée, selon les juges d'instruction, derrière des montages financiers complexes, domiciliés dans des paradis fiscaux. Les travaux pharaoniques dans la résidence principale du couple Balkany à Giverny (Eure) ont également attiré l'attention de la justice. Ils auraient été payés par des comptes situés à l'étranger. Pour la partie civile, le couple Balkany n'échappera pas à une condamnation cette fois-ci. La semaine dernière, à la fin du premier procès, Patrick Balkany semblait abattu à l'issue d'un réquisitoire accablant de quatre ans de prison ferme. Il avait d'ailleurs fini par avouer des fautes. Ce 2e procès doit se poursuivre jusqu'au 20 juin.
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