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Soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy : Claude Guéant mis en examen notamment pour "corruption passive"

Claude Guéant avait déjà été mis en examen dans ce dossier en 2015 pour "faux", "usage de faux" et "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".

Article rédigé par franceinfo
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L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant, le 14 janvier 2017. (THOMAS SAMSON / AFP)

L'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, s'est vu signifier le 11 septembre dernier de nouvelles mises en examen dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, a appris franceinfo lundi 17 septembre de sources concordantes, confirmant une information de RTL.

Claude Guéant est mis en examen pour "financement illégal de campagne électorale", "recel de détournement de fonds publics" et "corruption passive", a indiqué à franceinfo une source proche de l'enquête.

Son avocat, joint par franceinfo, annonce qu'il formera un recours contre ces mises en examen qui reposent selon lui, sur des "accusations absolument infondées"

"Claude Guéant rappelle depuis plus de cinq ans et demi dans ce dossier qu'il n'a jamais de près ou de loin, ni directement ni indirectement, vu le moindre argent libyen servir à la campagne de 2007", a déclaré Philippe Bouchez el-Ghozi. "On est sur des accusations absolument infondées, qui ne sont démontrées par aucun élément concret du dossier. La seule chose qu'on a, ce sont des accusateurs publics, qui se répandent depuis des années par voie de presse", a-t-il ajouté.

Déjà mis en examen dans cette affaire

Claude Guéant avait déjà été mis en examen dans ce dossier en 2015 pour "faux", "usage de faux" et "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée". L'ancien président Nicolas Sarkozy et son ancien trésorier de campagne Eric Woerth sont également mis en examen dans cette affaire. L'ex-chef de l'État est soupçonné de "corruption passive", de "financement illégal de campagne électorale" et de "recel de détournement de fonds publics libyens". 

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