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Les victimes réunies à Cherbourg pour les 10 ans de l'attentat de Karachi

Une centaine de personnes ont participé à des dépôts de gerbes devant les plaques commémoratives. Un attentat avait causé la mort, au Pakistan, de quinze personnes dont onze Français, le 8 mai 2002.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Bernard Cazeneuve, le député-maire de Cherbourg (Manche) assiste le 8 mai 2012 à la cérémonie d'hommage aux victimes de l'attentat de Karachi. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Les victimes de Karachi se sont réunies, mardi 8 mai à Cherbourg, à l'occasion des 10 ans de l'attentat. Le 8 mai 2002, il avait causé la mort au Pakistan de quinze personnes dont onze Français, pour la plupart originaires de la Manche.

Une centaine de personnes, parmi lesquelles des familles, des rescapés et des élus, ont participé à des dépôts de gerbes devant les plaques commémoratives apposées à l'arsenal de l'ancienne Direction des chantiers navals (DCNS), pour qui travaillaient les victimes.

Attentat de Karachi : les victimes réunies à Cherbourg, 10 ans après ( France 2 - Clément Le Goff et Mathieu Dreujou)

"Une entrave organisée du travail parlementaire"

Le député-maire de Cherbourg Bernard Cazeneuve (PS), par ailleurs porte-parole de François Hollande, a rappelé que l'Etat avait un "devoir moral" de veiller à ce que la vérité soit faite sur cet attentat. Plusieurs volets du dossier sont toujours couverts par le secret-défense.

Mardi matin, sur France Info, Bernard Cazeneuve a indiqué que le "secret-défense ne pouvait pas être levé d'un seul coup". "Il faut que les juges poursuivent la déclassification des dossiers sans entrave du parquet", a-t-il rappelé. "Il y a eu une entrave organisée du travail parlementaire"", a-t-il ajouté, en évoquant le moment où il a présidé une mission d'information parlementaire sur l'affaire Karachi.

Début avril, la Cour de cassation a jugé que les familles des victimes de l'attentat de Karachi pouvaient se constituer partie civile dans le volet financier de cette affaire. Il concerne des soupçons de corruption et d'abus de biens sociaux à propos d'un contrat d'armement franco-pakistanais conclu en 1994.

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