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Vidéo L’agent 001, l’espion du prince Albert II de Monaco

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Pièces à conviction. L’agent 001, l’espion du Prince Albert II de Monaco
Pièces à conviction. L’agent 001, l’espion du Prince Albert II de Monaco Pièces à conviction. L’agent 001, l’espion du Prince Albert II de Monaco (Pièces à conviction/ France3)
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

Robert Eringer affirme avoir été un espion au service du prince Albert II. Il prétend en savoir long sur un ancien ministre de la Justice monégasque, Philippe Narmino, pris dans la tourmente d’une affaire d’escroquerie… Robert Eringer s’exprime pour la première fois sur ce sujet. Extrait de "Monaco : qui fait la loi sur le Rocher ?", une enquête diffusée dans "Pièces à conviction".

Robert Eringer vit aujourd'hui en Californie, à Santa Barbara. Il assure avoir été l’espion du prince Albert II et avoir enquêté sur Philippe Narmino, qui fut le directeur des services judiciaires de Monaco, l’équivalent du ministre de la Justice. Ce dernier est soupçonné d’avoir utilisé sa position de vice-président de la Croix-Rouge monégasque pour toucher des commissions sur les dons à l’association d’aide humanitaire : œuvres d’art, bijoux, immobilier…

"Le prince m’a embauché pour travailler directement pour lui"

Ancien journaliste de la presse à scandale britannique, Robert Eringer a rencontré le prince Albert II au début des années 2000. Ce dernier lui aurait proposé de monter un service de renseignement personnel. Le palais princier lui a délivré une carte : il est l’agent 001, touchant un salaire de 30 000 euros par mois.

"Personne ne le renseignait sur quoi que ce soit, explique Robert Eringer, on a donc décidé que je serais celui qui assumerait ce rôle. Le prince m’a embauché pour travailler directement pour lui. En tant qu’agent de renseignement."

Extrait de "Monaco : qui fait la loi sur le Rocher ?", une enquête de "Pièces à conviction".

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