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Après l'annonce de sa défaite, le président remercie "les millions de Français" qui ont voté pour lui

Moins de trente minutes après l'annonce des résultats, et de sa défaite, Nicolas Sarkozy est venu remercier ses militants, à la Mutualité à Paris. "Dans la vie d'un homme, présider à la destinée de la France fut un honneur immense", a-t-il déclaré.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Nicolas Sarkozy remercie tous les militants qui l'ont soutenu, à la Mutualité à Paris, le 6 mai 2012. (AFP -)

Moins de trente minutes après l'annonce des résultats, et de sa défaite, Nicolas Sarkozy est venu remercier ses militants, à la Mutualité à Paris. "Dans la vie d'un homme, présider à la destinée de la France fut un honneur immense", a-t-il déclaré.

Palais de La Mutualité, Paris. Cris de colère. Larmes de désespoir.

20 heures. Quand le visage du nouveau président de la République, François Hollande, est apparu sur les écrans à la Mutualité, les militants n'ont pu contenir leurs cris. Depuis plusieurs minutes, de mauvais chiffres circulaient mais ils gardaient un infime espoir.

Le visage du nouveau président de la République, François Hollande, apparaît sur les grands écrans de la salle de la Mutualité. (CR)

"Je suis libérale, et je suis inquiète de ce que va faire la gauche, la gauche 'bien pensante'", confie dépitée une militante.

"Comme lors du débat télévisé, la campagne a été trop défensive", souligne entre deux sanglots Denis, autre fervent supporter de Nicolas Sarkozy.

Un soutien de Nicolas Sarkozy découvre très déçu les résultats, à la Mutualité à Paris, le 6 mai 2012. (CR)

20h 20. Plus loin, quelques ténors de l'UMP tentent de faire bonne figure. Ils se plient à l'exercice médiatique et répondent aux questions des journalistes. Parmi eux, Frank Riester, député UMP de Seine-et-Marne. "Nicolas Sarkozy a fait une campagne incroyable. Je n'ai jamais vu autant de militants, de sympathisants aussi mobilisés", explique-t-il.

"C'était un sacré challenge après cinq ans de crise", ajoute l'élu.

Franck Riester, député UMP de Seine-et-Marne, salue la campagne menée par Nicolas Sarkozy. (CR)

Benoist Apparu est du même avis. Nicolas Sarkozy ne s'est-il pas lancé trop tard dans la compétition ? Le ministre chargé du logement élude : "On ne va pas refaire la campagne. Sil était parti plus tôt, on lui aurait reproché. Maintenant, il faut penser à la suite".

Benoist Apparu répond à la presse après l'annonce de la défaite de Nicolas Sarkozy, devant la Maison de la Mutualité. (CR)

La suite, Bernard Debré y songe aussi. Et pour le député UMP de Paris, un seul message pour les législatives : "L'union, l'union, l'union. Il ne doit pas y avoir de guerre des égos. Il faut qu'on aille à la bataille. Il n'y a pas deux minutes à perdre", assure l'élu parisien.

Bernard Debré appelle à l'union de l'UMP en vue des législatives des 10 et 17 juin 2012. (CR)

21h 30. Les militants très déçus, tentent de faire bonne figure. Mais le coeur n'y est pas.

22h 00. Rapidement, ils quittent la Maison de la Mutualité.

La nuit est tombée. Les militants ont déserté la maison de la Mutualité, à Paris. (CR)

22h 30. Les médias eux aussi quittent les lieux. Fin de campagne.

C'est la fin de la campagne. (CR)

Avant l'annonce des résultats

Comme au premier tour de l'élection présidentielle, l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy avait loué le palais de la Mutualité, à Paris, pour accueillir les représentants de la presse française et internationale, le siège de campagne du candidat, rue de la Convention, étant trop exigu.

Entrée de la Maison de la Mutualité dans le 5ème arrondissement de Paris. (CR)

16 heures. Face à l'entrée, les équipes techniques sont déjà installées.

Vue sur les caméras installées en face de l'entrée de la Mutualité, à Paris. (CR)

17 heures. Les derniers essais sons et lumières sont effectués avant l'arrivée des partisans de Nicolas Sarkozy. Au soir du premier tour, le 22 avril, ils étaient venus en nombre.

Ultimes réglages techniques dans la salle où les soutiens de Nicolas Sarkozy vont s'installer. (CR)

18 heures. Au premier étage, dans la salle de presse, les journalistes de la presse allemande, anglaise, espagnole, bolivienne commencent à rédiger leurs premiers papiers. Ils s'appuient notamment sur le taux de participation qui était de 71,96 % à 17 heures.

"L'élection française, intéresse", confie un confrère de la presse bolivienne. A la Une de son journal, La Razon, un article est en effet consacré au scrutin hexagonal.

Les journalistes s'informent des chiffres de la participation dans les régions. (CR)

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