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Ayrault "assume" et "revendique" sa méthode

Devant les militants du PS réunis en congrès à Toulouse, le Premier ministre a "assumé" et "revendiqué" sa méthode, celle du dialogue social. Toute la journée, les ministres et ténors du parti se sont appliqués à afficher l'unité derrière le gouvernement.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Christophe Petit Tesson Maxppp)

Sous le feu des critiques, le Premier ministre a défendu son action lors du 76e congrès du PS à Toulouse, le premier depuis que la gauche est revenue au pouvoir. Toute la journée de samedi, les ministres et ténors socialistes se sont succédés à la tribune pour afficher leur unité derrière le gouvernement.

Devant les militants, Jean-Marc Ayrault a "assumé " et "revendiqué " sa méthode, celle du dialogue social et de la "mobilisation ", même si cela doit prendre "du temps ", plaidant pour un "nouveau modèle français ". "Je revendique le choix de la négociation, au risque d'être parfois critiqué sur le rythme des réformes ", a affirmé le Premier ministre qui "assume qu'il ait fallu plusieurs mois pour parvenir à un accord historique sur les dépassements d'honoraires ".

"Ne tremblons pas un instant !" (Jean-Marc Ayrault)

Malmené dans les sondages, le Premier ministre a aussi dénoncé à la tribune ce qu'il considère comme "l'arrogance et l'indécence " d'une droite qui, à ses yeux, reprend "le refrain d'une gauche illégitime " qui ne serait là que par "effraction ". "Ne tremblons pas un instant ! ", a exhorté le Premier ministre. "Nous devons tenir bon. Rassurer par notre sérénité et notre détermination. Maintenir le cap jusqu'au bout ".

Le Premier ministre s'en est également pris à François Fillon et à son "aveu accablant " sur le retard volontaire du plan social chez PSA. Enfin, Jean-Marc Ayrault a affirmé que le dossier de la compétitivité était ouvert et ne serait "pas refermé ", précisant qu'à ce sujet le gouvernement "arrêtera ses décisions " le 6 novembre.

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