Affaire Théo : le gouvernement sous le feu des critiques
Suite à l'arrestation violente de Théo, le 2 février dernier à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), et les violences qui en ont découlé, la droite fustige la gestion du dossier par le gouvernement.
Violences et dégradations à Argenteuil (Val-d'Oise), aux Ulis (Essonne), et la polémique monte. Le gouvernement a sous-estimé les risques de débordements en autorisant la manifestation de samedi, selon Thierry Solère, porte-parole de François Fillon. Il estime que "la manifestation a été autorisée à Bobigny alors qu'il y avait déjà eu beaucoup de mouvement en banlieues". Mis en cause, Bruno Le Roux répond : aucune raison d'interdire la manifestation.
L'extrême droite accuse la gauche
Pour Marine Le Pen, les débordements n'ont rien d'étonnant, la faute à la gauche au pouvoir. "Tout cela est la conséquence du laxisme qui est diffuse dans la société française", a estimé la présidente frontiste. Par communiqué, c'est le candidat Benoît Hamon qui accuse Marine Le Pen de jeter de l'huile sur le feu. "Une fois encore, elle provoque le désordre, elle encourage les violences par son discours de haine", estime le candidat socialiste.
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