: Vidéo Municipales à Paris : comment Agnès Buzyn a souvent évoqué son intérêt tout en refusant d'être candidate
L'ancienne ministre des Solidarités et de la Santé a finalement remplacé Benjamin Griveaux, qui a dû retirer sa candidature en raison de la parution de vidéos à caractère sexuel lui étant attribuées.
"J'y vais pour gagner". Dimanche 16 février, Agnès Buzyn a annoncé sa candidature à la mairie de Paris en remplacement de Benjamin Griveaux. Le renoncement de l'ancien porte-parole du gouvernement en raison de la parution de vidéos à caractère sexuel lui étant attribuées a propulsé l'ancienne ministre des Solidarités et de la Santé tête de liste LREM dans la capitale. Une place qu'elle avait pourtant plusieurs fois refusée dans un passé récent.
"Totalement investie sur mes dossiers"
En juin 2019, sur le plateau du "Grand Rendez-vous" sur CNews, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos, elle avait assuré qu'elle n'était pas "candidate aux municipales". "Je voudrais que les Français me jugent sur mes actes, sur mes réformes et ma capacité à faire, et si tout cela se passe bien, peut-être que je me présenterai devant des électeurs", avait-elle ajouté. En octobre 2019, sur RTL, elle refusait d'être un plan B, prétextant notamment qu'elle était "totalement et complètement investie sur [ses] dossiers", nombreux – à ce moment-là la crise aux urgences et à l'hôpital, puis depuis la fin 2019 le coronavirus. Un argument qu'elle avançait encore deux jours avant d'être officiellement candidate, le 14 février, sur France Inter.
Un intérêt qu'elle n'a jamais caché
Mais Agnès Buzyn n'a pour autant jamais caché son intérêt pour la ville de Paris. Elle était notamment pressentie pour être sur la liste de Benjamin Griveaux à l'époque où celui-ci était encore le candidat de la majorité. Mais elle ne s'était pas officiellement lancée. Fin janvier, sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, elle déclarait notamment sa flamme pour la capitale : "Paris, c'est ma ville (...) Elle mérite un beau projet et, franchement, je ne suis pas satisfaite aujourd'hui de (sa) gestion". Et début février, elle enfonçait le clou sur BFMTV en expliquant qu'elle pouvait "apporter des choses sur le champ de la solidarité, de la santé".
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