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Ces blagues de Hollande qui ont fait flop

Article rédigé par franceinfo
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François Hollande lors de la remise de la Légion d'honneur à Line Renaud à l'Elysée, à Paris, le 21 novembre 2013. (GONZALO FUENTES / AFP)

Le prince Albert, le Vatican ou encore le gouvernement japonais ont déjà fait les frais de l'humour présidentiel. Des boutades pas toujours très diplomatiques.

Il a dû se fendre d'un communiqué pour étouffer la polémique. Dimanche 22 décembre, François Hollande a "exprimé ses sincères regrets pour l'interprétation qui est faite de ses propos" sur l'Algérie. Une semaine auparavant lors d'un dîner avec des membres du Conseil représentatif des institutions juives de France, il s'était félicité, sur le ton de la plaisanterie, que Manuels Valls soit rentré "sain et sauf" de son voyage officiel à Alger. 

Mais ce n'est pas la première fois que François Hollande, connu pour son humour en privé, est pris en flagrant délit de blague décalée. Lui-même estimait en 1990 que "la politique et le rire font souvent bon ménage". Florilège.

Sur le pape

La démission de Benoît XVI aussi inspire François Hollande, qui, le 11 février affirme : "Nous devons laisser l'Eglise catholique déterminer comment elle entend organiser cette succession." Et il ne peut s'empêcher d'ajouter : "Et nous ne présentons pas de candidat."

La blague de Hollande sur le Pape François (FRANCE TELEVSIONS)

Sur l'affaire Cahuzac

C'est lors d'une allocution au Forum mondial des femmes francophones, le 20 mars 2013, que François Hollande arrive à faire une boutade sur ... l'affaire Cahuzac (à la 4e minute sur la vidéo) ! "Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, gouvernement strictement paritaire, non, il ne l'est plus car hélas un membre nous a présenté sa démission et nous ne l'avons pas remplacé ce qui fait qu'il y a aujourd'hui plus de femmes que d'hommes", narre François Hollande qui laisse à son audience des petits temps pour rire. Et assène : "Mais ce n'était pas le but!"

 Sur le gouvernement japonais et Orangina

Lors de sa visite d'Etat en Algérie en décembre 2012, François Hollande est interrogé par un journaliste sur la vente de la marque Orangina au Japon, "alors que c'est une propriété algérienne". "Voilà une information dont je n'avais pas connaissance", répond François Hollande qui poursuit : "Dès que le gouvernement japonais va être constitué, je viendrai à sa rencontre pour essayer de faire ce que je peux." Et plaisante : "En secouant beaucoup."

Sur Nicolas Sarkozy

Lors de son passage au Salon de l'agriculture, samedi 23 février, François Hollande discute quelques instants avec des enfants contents de le voir autrement qu'à la télé. Puis l'un d'entre eux dit n'avoir jamais vu Nicolas Sarkozy. Du tac-au-tac François Hollande lui répond : "Et ben tu le verras plus!", avec un grand sourire.

Sur la météo

La pluie inspire beaucoup François Hollande. Le 3 avril 2013 à Casablanca au Maroc, où il arrive sous des trombes d'eau, le président lâche : "Gouverner c'est pleuvoir, de ce point de vue-là, nous réussissons au-delà de toutes nos espérances."

Sur le chômage 

"A un moment, quand il y a beaucoup de mauvaises nouvelles, qu'il pleut tout le temps, au moins depuis un an... Vous allez voir, ça va se lever", glisse avec un demi-sourire le président de la République le 29 mai 2013 à Rodez (Aveyron), dans un discours au sujet du chômage et de la politique économique. 

Sur le "tapis rouge" britannique

"Quand la France instituera un taux de 75% pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu, nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons davantage d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni", avait déclaré David Cameron en marge d'un sommet du G20 au Mexique en juin 2012.

Aucun problème pour François Hollande, qui, lors d'une conférence commune avec le Premier ministre britannique quelques jours plus tard sourit : "J'apprécie l'humour, et surtout l'humour britannique. Donc j'étais très heureux que l'on puisse m'offrir un tapis pour les prochains mois et les prochaines années."

Sur le Prince Albert

En visite dans la principauté de Monaco, le 14 novembre, François Hollande n'a pas résisté à taquiner le Prince Albert, réputé frivole. Au détour d'un passage dans les locaux de Venturi, un constructeur automobile spécialisé dans la voiture de sport, le président français se voit présenter un modèle électrique. Son nom : Volage. Après une seconde d'hésitation, Hollande se lance (à 2'30 sur la vidéo)"Ce n'est pas parce que le prince la conduit ?" Le prince a ri. 

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