Mort de Jacques Chirac : "On ne pouvait pas s'empêcher d'avoir de l'affection pour lui", selon Bruno Le Maire
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 27 septembre.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, a été le directeur de cabinet de Dominique de Villepin, le dernier Premier ministre de Jacques Chirac, décédé jeudi 26 septembre à l'âge de 86 ans. "J'avais une relation de collaborateur, mais on ne pouvait pas s'empêcher d'avoir de l'affection pour lui", explique Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances et invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 27 septembre.
"C'était un combattant"
Jacques Chirac avait refusé d'engager la France dans la guerre américaine en Irak, opposant son veto à toute résolution de l'ONU en 2003. "Il l'a fait parce qu'il avait compris qu’entrer en guerre contre un pays comme l'Irak provoquerait plus de violences. Il a eu raison, il a tenu tête contre tous. Par ailleurs, les faits lui ont donné raison parce que la flambée du terrorisme est le produit direct de cette faute qu'est la guerre en Irak", indique Bruno Le Maire.
Jacques Chirac n'a jamais été tendre avec ses adversaires, notamment Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy. "C'était un combattant, il était là pour conquérir le pouvoir. C'est un homme en même temps à qui on pardonnait beaucoup de choses", indique Bruno Le Maire. "Jacques Chirac avait une relation charnelle avec la France, une relation charnelle avec les Français, cela se voit aujourd'hui", estime Bruno Le Maire.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.