Renault : l'État est-il responsable de l'échec de la fusion ?
L'État français est-il vraiment responsable de la rupture entre Renault et le groupe Fiat Chrysler ? La journaliste Alexandra Bensaid donne son éclairage en plateau.
Renault ne s'alliera finalement pas au groupe Fiat Chrysler. Mais qui est fautif ? "Bercy [le ministère de l'Économie] est responsable d'avoir imposé ce nouveau délai de réflexion. Ça a été le détonateur", estime la journaliste Alexandre Bensaid sur le plateau de France 2. Mais pour elle, le groupe italien a aussi sa part. "Fiat est responsable de son impatience, même si c'est difficile de croire qu'un constructeur automobile renonce à une telle opération pour cinq jours de retard", s'interroge-t-elle.
La menace d'une rupture avec Nissan
"Ce qui est sûr, c'est que Renault n'a pas réussi à convaincre son partenaire, Nissan, d'accepter un mariage à trois. Nissan a prévenu : dans ce cas-là, il faudrait revoir l'alliance de vingt ans avec le Français. Et c'est ça qui explique la prudence de l'État, qui est le premier actionnaire de Renault", conclut Alexandra Bensaid.
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