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Claude Allègre: "Hollande ! Ce serait Chirac II"

Dimanche 19 février, Claude Allègre, ancien ministre de l'éducation nationale de Lionel Jospin, annonce son soutien à Nicolas Sarkozy dans une interview au "Journal du Dimanche". Il souhaite un gouvernement d'union nationale.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Claude Allègre et Nicolas Sarkozy en 2009 (ERIC FEFERBERG / ARCHIVES / AFP)

Dimanche 19 février, Claude Allègre, ancien ministre de l'éducation nationale de Lionel Jospin, annonce son soutien à Nicolas Sarkozy dans une interview au "Journal du Dimanche". Il souhaite un gouvernement d'union nationale.

Le soutien de Claude Allègre n'est pas une surprise. Depuis plusieurs années, l'ancien ministre de Lionel Jospin s'était éloigné de sa famille d'origine.

"Energie formidable"

"On a besoin de Sarkozy car nous sommes dans une crise très profonde", déclare l'ancien ministre de l'éducation nationale dans une interview au "Journal du Dimanche".

Mais, il pose néanmoins un cadre à ce ralliement. "Je suis partisan de Nicolas Sarkozy, à condition qu'il installe un gouvernement d'union nationale, dans lequel des gens comme François Bayrou auraient leur place, avec beaucoup d'experts", précise-t-il. En 2007, M. Allègre avait voté pour le candidat du MoDem au premier tour et s'était abstenu au second.

M. Allègre assure à ce sujet avoir obtenu "un certain nombre d'assurances" de la part de Nicolas Sarkozy, "mais ce n'est pas à moi de les annoncer".

Se défendant d'être un "cire-pompes", il souligne "que les parts de réussite de Nicolas Sarkozy, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, résident justement dans sa politique extérieure. Il a une énergie formidable".

Selon lui, "tous les Allemands savent bien qu'au fond, c'est lui qui tire Angela Merkel, qui la pousse à agir".

"Hollande c'est Chirac II"

Présentant François Hollande comme un "politicien très intelligent et très sympathique", M. Allègre estime toutefois que si le candidat socialiste était élu, "on aura Chirac II au pouvoir".

"Chirac a cédé à tout, Hollande, c'est la même chose. Il fait des compromis tout le temps! Je ne le vois pas du tout dans le rôle", a-t-il ajouté.

"Si Dominique Strauss-Kahn avait été candidat, je l'aurais en revanche soutenu", a assuré M. Allègre.

Il constitue à ce jour, le premier symbole d'une ouverture de Nicolas Sarkozy au-delà de sa famille politique. Il n'est pas certain que contrairement à la campagne de 2007, beaucoup souhaitent endosser ce rôle.

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