En Chine, la pollution de l'air a augmenté en 2023 pour la première fois en dix ans

Le pays a lancé en 2013 une campagne contre la pollution de l'air, afin de lutter contre le smog qui étouffait la plupart de ses grandes agglomérations.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Un épisode de pollution atmosphérique à Pékin, en Chine, le 1er novembre 2023. (PEDRO PARDO / AFP)

La qualité de l'air en Chine s'est dégradée en 2023, pour la première fois depuis que le pays a lancé sa campagne de "guerre à la pollution" en 2013, selon une étude publiée vendredi 22 décembre. Cette année est la première "où le niveau moyen national de [particules fines] PM2,5 en Chine augmente d'une année sur l'autre" depuis cette date, relève cette étude de l'institut indépendant Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA). Cette hausse s'explique par une "augmentation générale des émissions d'origine humaine", couplée à des "conditions météorologiques défavorables", souligne cet organisme basé en Finlande.

L'année 2023 a été marquée par la levée des restrictions drastiques mises en place par la Chine après la pandémie de Covid-19, qui avait engendré un fort ralentissement de l'activité économique et de la pollution. Le pays a lancé en 2013 une campagne contre la pollution de l'air, fermant des dizaines de centrales à charbon et déplaçant des unités d'industrie lourde, afin de lutter contre le smog qui étouffait la plupart de ses grandes agglomérations, notamment en hiver.

Cette campagne s'était jusqu'à présent traduite par une baisse continue des PM2,5 relevées dans l'air, sans toutefois toujours permettre de satisfaire aux normes de l'Organisation mondiale de la santé. Selon l'OMS, une exposition prolongée à des taux excessifs de ces particules fines peut déclencher des accidents vasculaires cérébraux, des maladies cardiaques, le cancer du poumon et des maladies respiratoires.

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