Corse : Cazeneuve à la rencontre des pompiers et des habitants de l'Empereur
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, est en déplacement mercredi à Ajaccio en Corse. Cette visite intervient six jours après l'agression de plusieurs pompiers qui a déclenché des manifestations et le saccage d'une salle de prière musulmane dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur.
A LIRE AUSSI ►►► Violences à Ajaccio : l'incompréhension des responsables locaux
Hommage aux pompiers
Le ministre de l'Intérieur s'est rendu mercredi matin à la caserne des sapeurs-pompiers d'Ajaccio, afin de rencontrer l'équipe de secours prise à partie le 24 décembre.
À Ajaccio ce matin en soutien aux sapeurs-pompiers agressés en intervention dans la nuit du 24 au 25 pic.twitter.com/6Kn7jlJa2L
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) December 30, 2015
Les pompiers d'Ajaccio ont lancé mardi un message d'apaisement, rappelant qu'ils interviennent partout et pour tous, sans distinction d'origine. Ils ont aussi précisé qu'ils continueraient à assurer leurs missions sans escorte policière.
Le ministre de l'Intérieur a ensuite détaillé le sens de son déplacement en Corse.
"Je me suis rendu à Ajaccio pour rencontrer des forces de sécurité et des pompiers victimes dans ce quartier de violences absolument inacceptables et qui doivent être condamnées avec la plus grande fermeté"
Visite aux Jardins de l'Empereur
Bernard Cazeneuve s'est ensuite rendu dans le quartier, théâtre des violences, pour une réunion avec des habitants.
Échange avec des habitants du quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio pic.twitter.com/e4dDANBIyo
— Bernard Cazeneuve (@BCazeneuve) December 30, 2015
Deux des habitantes de la résidence des Jardins de l'Empereur ont témoigné sur les faits de la semaine dernière. Fatima et Riquia tiennent à préciser qu'elles sont résidentes d'une copropriété et non pas d'une cité. Toutes les deux dénoncent autant les agressions des pompiers et du policier que les violences qui ont eu lieu depuis dans leur quartier. "Ce n'est pas un ghetto" disent-t-elles.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.