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Crise des éleveurs : les Républicains surfent sur le mouvement de grogne

Nicolas Sarkozy a réagi mercredi au plan d'urgence du gouvernement pour soutenir les agriculteurs. Avant lui, Bruno Le Maire, député LR et ex-ministre de l'Agriculture, avait dégainé le premier en se rendant sur un barrage normand dès lundi soir. François Fillon a lui envoyé une lettre à François Hollande signée par 200 parlementaires.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christian Jacob a commenté le plan du gouvernement avec des termes fleuris © MaxPPP)

Nicolas Sarkozy n'est entré dans la danse que mercredi. "Trop tard" ont réagi ses détracteurs en interne. Mais son communiqué au vitriol a attisé les braises puisque, pour le chef de l'opposition, "le gouvernement n'a pas pris la pleine mesure de la crise. Son plan d'urgence n'est pas à la hauteur."

Mais l'ancien chef de l'Etat n'a pas le monopole de la critique. Le vocabulaire le plus fleuri est venu de Christian Jacob. Le président du groupe Les Républicains à l'assemblée a multiplié les coups de griffe mercredi. "Ce plan d'urgence, une opération de com', une mascarade, une fumisterie"  , a estimé l'ancien syndicaliste agricole.

Jacob, Lemaire et Fillon contre "un plan décevant"

Le député Bruno Le Maire connaît bien l'agriculture puisqu'il en a été le ministre. C'est d'ailleurs lui qui a dégainé le premier en se rendant sur un barrage normand dès lundi soir pour dénoncer le mépris de l'exécutif.

Bruno Le Maire a été suivi par François Fillon, auteur d'une lettre à François Hollande et signée par près de 200 parlementaires. L'ancien Premier ministre évoque, de son côté, "un  plan décevant qui n'apporte aucune réponse durable pour les éleveurs" . Des éleveurs choyés à cinq mois des régionales et deux ans de la présidentielle alors qu'à droite, plus qu'ailleurs, agriculteur rime avec électeur.

Yannick Falt : "A droite, agriculteur rime avec électeur"
 

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