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Dans une tribune au "Monde", 19 économistes soutiennent Nicolas Sarkozy

Mercredi 2 mai, 19 économistes ont publié une tribune dans le journal "Le Monde" en faveur de Nicolas Sarkozy, au nom des réformes menées depuis 5 ans même s'ils les jugent incomplètes.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy à la sortie d'une rencontre avec la CGPME (ERIC FEFERBERG / AFP)

Mercredi 2 mai, 19 économistes ont publié une tribune dans le journal "Le Monde" en faveur de Nicolas Sarkozy, au nom des réformes menées depuis 5 ans même s'ils les jugent incomplètes.

Dix-neuf économistes, dont Philippe Trainar ou Philippe Chalmin, ont publié une tribune en faveur de Nicolas Sarkozy, au nom des réformes menées pour "adapter" la France à la mondialisation et de celles qu'il promet pour moderniser l'Etat-providence.

Bilan satisfaisant

Dans un texte publié par Le Monde daté de jeudi, ces universitaires et chercheurs estiment que, depuis cinq ans, "la réforme a cessé d'être un slogan vide" et que "la France de 2012 est beaucoup mieux adaptée que celle de 2007 aux exigences de la construction européenne et de la mondialisation".

Ils saluent la réforme des retraites, celle des universités, le revenu de solidarité active (RSA), "la modernisation du service public grâce à des fonctionnaires un peu moins nombreux mais mieux rémunérés".

Surtout, ils se félicitent de la priorité donnée à la "politique de l'offre" et au "soutien aux entreprises" par rapport à la "politique de la demande".

Ces économistes, parmi lesquels figurent aussi Eric Chaney, Bernard Belloc, Marc Ivaldi et Philippe Mongin, déplorent cependant un bilan "en-deçà des plus hautes espérances", avec une mise en place trop tardive de la TVA sociale et des réductions des niches fiscales.

Soutien à Nicolas Sarkozy

Pour le prochain quinquennat, ils jugent le candidat de l'UMP plus apte à poursuivre les "réformes pour respecter la discipline de l'euro et affronter la concurrence mondiale".

S'ils prennent acte de la "retenue budgétaire" de François Hollande et de l'engagement du candidat socialiste à réduire les déficits, ces experts lui préfèrent Nicolas Sarkozy car "il ose faire porter l'effort jusqu'à deux tiers sur les dépenses publiques".

Le président-candidat "s'en prend même, encore que trop vaguement selon nous, à ces deux vaches sacrées que sont l'assurance-maladie et les collectivités territoriales", se réjouissent-ils.

"Enfin, il promet d'autres réformes indispensables de l'Etat-providence (...) comme celles de l'assurance-chômage et de la formation professionnelle", écrivent les signataires.

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