Débat de la primaire: assauts d'amabilités et brève escarmouche
Unité et unanimité, à l'instar de Manuel Valls pour qui "le meilleur candidat c'est celui qui sortira des primaires". Seuls Martine Aubry et François Hollande ont animé le débat en esquissant un désaccord sur le nucléaire.
"Il y a beaucoup de bons profils autour de la table", a lancé Martine Aubry, approuvée sur ce point par François Hollande. "Nous serons tous derrière le vainqueur quel qu'il soit", a renchéri Arnaud Montebourg. "L'oiseau rare, c'est l'un ou l'une d'entre nous", a dit Jean-Michel Baylet.
Chacun s'est plu à souligner ses accords avec ses concurrents, appelés systématiquement par leur prénom - "Je suis d'accord avec Arnaud", a ainsi lancé Ségolène Royal - tout en insistant sur sa spécificité. "J'aime beaucoup mettre en avant le travail que j'ai fait dans la région", a dit Ségolène Royal.
François Hollande a de lui même évoqué le reproche d'inexpérience qui lui est fait, en insistant sur son rôle entre 1997 et 2002, quand il était premier secrétaire du Parti socialiste au pouvoir. "Je rends hommage à Lionel Jospin qui m'a associé à toutes les décisions qu'il a eues à prendre" a-t-il dit. "Le candidat sortant nous dira que pour devenir président il faut l'avoir été !", a-t-il ironisé.
Mais quand vient la question de la sortie du nucléaire, les deux favoris des sondages ont tenu à donner des gages sur leurs engagements. "Non, nous ne sommes pas d'accord!" Martine Aubry contredit François Hollande. "On ne peut pas dire aux Français, peut-être bien que oui, peut-être bien que non".
"Je vous demande de vous arrêter comme disait quelqu'un d'autre", tranche avec humour David Pujadas, le maître de cérémonie. Le temps de parole de Martine Aubry est écoulé. Fin de la passe d'arme.
Voir la vidéo:
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.