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Débat : les principales déclarations

Du cannabis (dont seul Baylet défend la légalisation) à la sortie du nucléaire ("nouvelle frontière" pour Royal), de la "règle d'or" (dont l'"apologie" surprend Montebourg) à l'éducation ou à l'emploi, les principales déclarations des candidats
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Les candidats à la primaire (France 2)

Du cannabis (dont seul Baylet défend la légalisation) à la sortie du nucléaire ("nouvelle frontière" pour Royal), de la "règle d'or" (dont l'"apologie" surprend Montebourg) à l'éducation ou à l'emploi, les principales déclarations des candidats

Arnaud Montebourg:
"Le pouvoir d'achat, c'est la promesse centrale du président de la République et son échec majeur".
"Je préfère mettre les banques sous tutelles avant que celles ci ne nous mettent nous-mêmes sous tutelle".
"Je suis surpris par cette apologie de la 'règle d'or'. On ne l'a jamais appliquée, même en temps de croissance"
"La démondialisation c'est pour les citoyens le moyen de retrouver la politique"
Il a notamment proposé "un blocage généralisé des loyers et le retour pour certains d'entre eux" au niveau atteint "à une date antérieure à la crise", ainsi que "l'allocation familiale au premier enfant en l'augmentant d'un bonus pour les femmes seules".

Jean-Michel Baylet
"J'ai bien l'intention d'apporter ma sensibilité qui est celle d'un chef d'entreprise engagé à gauche, nous ne sommes pas très nombreux, et aussi d'un militant radical". Mais "je ne suis pas Madame Soleil".
Cannabis : "la dépénalisation ne règle rien", en revanche la légalisation "va plus loin".
Euthanasie, "il s'agit du droit de donner la mort à partir du moment où la maladie a été reconnue comme incurable".

Ségolène Royal:
"Il faudra la réforme des banques pour que les banques obéissent au lieu de commander"
"Il faut résoudre le déficit et la dette en relançant l'activité économique. Mon premier projet de loi sera la réforme des banques. Leur premier métier c'est de financer l'économie réelle pas de spéculer sur ladette des Etats. L'Etat rentrera au capital des banques s'il vient renflouer les banques".
"Je ne ferai pas de hausses d'impôts. Nous ferons un impôt plus simple plus compréhensible plus juste, plus équitable entre le capital et letravail, entre les grandes entreprises et les PME". "Je ferai une Grenelle des PME"
"Je ferai la République du respect de l'ordre social".
"Je serai la garante de l'ordre public moral. Tout élu condamné pour des faits privatifs de liberté sera immédiatement déchu de ses mandats"
"Nous pouvons envisager la sortie du nucléaire en 40 ans... C'est notre nouvelle frontière"
"Je ne veux pas que les Français soient indignés, désenchantés".

Manuel Valls:
"Si demain nous retrouvons la compétitivité et la croissance, alors à ce moment-là, le pouvoir d'achat pourra augmenter. Mais promettre aux Français que nous allons augmenter les salaires aujourd'hui, c'est leur mentir et ils le savent bien".
"Les décisions que nous devrons prendre seront difficiles, elles doivent être expliquées avant. Moi, je ne veux pas d'une victoire de la gauche qui soit suivie d'une rupture de confiance"
"Nicolas Sarkozy a échoué sur le travail comme il a échoué sur la sécurité"

François Hollande:
"La restauration de 60.000 emplois dans l'Education sera "financée quoi qu'il arrive. J'ai dit qu'il y aurai une loi de programmation avec cet engagement de remettre à niveau éducation nationale"
"Nous ferons ce que les disponibilités de la croissance nous offriront. C'est un devoir que de dire cette évidence (...) Mon premier acte sera la réforme fiscale".
"Je n'aime pas la richesse insolente, les rémunérations indécentes, l'égoïsme d'une fraction de la population qui considère que son sort personnel l'emporte sur d'autres considérations"

Martine Aubry:
"Mes priorités sont les vôtres: l'emploi, pouvoir d'achat, l'éducation et la sécurité (...) Il y a un chemin en France et en Europe pour sortir de la crise".
"Je pense que ce projet (du PS) a encore plus de crédibilité malheureusement parce que la crise est revenue. (...) Je le repropose aujourd'hui, est-il normal que les banques continuent de spéculer sur l'épargne des Français au lieu d'aider les PME et les Français?".
"Il faut réduire les dépenses des ménages: bloquer les loyers. Ce ne sont pas des prix administrés. Que les tarifs de l'eau de l'électricité soient différents. Sur les premiers litres, pour se laver, cela doit coûter moins cher que pour remplir la piscine"
A propos du coût des "300.000 emplois d'avenir" : "On dit que 3 milliards c'est cher, mais c'est le coût de la baisse de la TVA sur la restauration"

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