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Déficit public : le gouvernement de moins en moins optimiste

Selon le quotidien économique Les Echos, le gouvernement dû alourdir ses prévisions de déficits publics. Il serait de 3,8% du PIB cette année et 3% en 2015, au lieu des 3,6% et 2,8% précédemment attendus. La France, qui s'est engagée à revenir sous la barre des 3%, a assuré qu'elle y parviendrait grâce à une coupe budgétaire supplémentaire avant l'été.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Christophe Petit Tesson Maxppp)

Le ministre des Finances Michel Sapin et le secrétaire d'Etat au Budget, Christian Eckert auront peut-être un peu de plomb aux semelles ce mercredi en se rendant à l'Assemblée nationale. Ils doivent présenter le programme de stabilité de la France et ses 50 milliards d'euros d'économies aux députés de la Commission des Finances.

Potion amère

Et selon le quotidien économique Les Echos, ils ne sont pas porteurs de bonnes nouvelles concernant la réduction du déficit public, qui est pourtant le but de ce traitement amer. Paris a en effet revu à la hausse les prévisions de déficit public : 3,8% au lieu de 3,6% en 2014 et 3% au lieu de 2,8% en 2015, année qui doit voir la réalisation de la promesse faite à Bruxelles de revenir dans les clous des traités européens. C'est essentiellement le dérapage de 2013 qui pèserait plus lourd que prévu.

En attendant la croissance...

La situation a de quoi angoisser plus d'un commissaire européen. Mais Paris assure mordicus que le défi - certes important - sera relevé. Et le gouvernement de mettre en avant une coupe budgétaire de quatre milliards d'euros dans la dépense publique. Elle doit être intégrée avant l'été dans la loi de finances rectificative. Pour le reste, la France compte sur le retour de la croissance, qui se fait toujours attendre.

 

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