Des militants de Greenpeace s'invitent à l'Assemblée
En plein débat sur le prochain sommet de Copenhague... Greenpeace avait bien choisi son moment. Comme à chaque fois.
Il y a d'abord eu cette tentative, à la mi-journée, de grimper sur le toit de l'Assemblée nationale. Une dizaine de militants a tout de même réussi à dresser une grande échelle de pompiers, et à l'escalader, avant d'être délogés par les forces de l'ordre.
D'autres militants ont récidivé un peu plus tard. A l'intérieur de la chambre des députés. Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, avait à peine terminé son discours devant les députés qu'une dizaine de personnes, assises dans le public, se sont levées, et ont exhibé des banderoles sur lesquelles était inscrit "Aux armes, monsieur le président". Une militante est même parvenue à descendre dans l'hémicycle, le long d'une corde. Tous ont été évacués manu militari.
La séance a été interrompue, dans un désordre général. Certains députés Verts ont applaudi à l'intrusion ; d'autres, UMP et NC, les ont traités de voyous et de fascistes. Ambiance...
_ François Sauvadet, le patron des députés NC, a d'ailleurs demandé des poursuites contre les élus écologistes en général, et contre Noël Mamère en particulier.
Cerise sur le gâteau : une alerte à la bombe, après l'intrusion des militants de Greenpeace, a contraint les forces de l'ordre à évacuer et fouiller l'hémicycle.
Et l'histoire n'en restera pas là : Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée a annoncé qu'il avait porté plainte ce midi, pour tentative d'accrochage de banderoles, et qu'il allait à nouveau porter plainte pour l'intrusion de l'après-midi.
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