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Des personnalités de la société civile lancent un nouveau parti à gauche, Place publique, autour de l'essayiste Raphaël Glucksmann

Le mouvement regroupe des élus locaux, des écologistes ou encore des économistes comme Thomas Porcher.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'économiste Thomas Porcher, le maire de Kingersheim Jo Spiegel, la militante écologiste Claire Nouvian, l'essayiste Raphaël Glucksmann et la cheffe d'entreprise Diana Filippova, membres fondateurs du parti Place publique, le 5 novembre 2018. (JOEL SAGET / AFP)

La gauche était déjà éparpillée, elle voit apparaître une nouvelle formation. Raphaël Glucksmann et une vingtaine de personnalités de la société civile ont lancé, mardi 6 novembre, un nouveau parti, Place publique, qui ambitonne de se placer dans l'espace politique entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. "L'acte de naissance" de ce mouvement a été publié dans les colonnes de Libération.

Le parti veut s'adresser à ceux "qui partagent les principes de solidarité sociale, de respect du vivant, de renforcement de la démocratie et de promotion des droits humains". Ses fondateurs se défendent de créer un simple think tank et assurent que Place publique a "vocation à se structurer sur tout le territoire français et à travers l'Europe, à multiplier les réunions publiques, à contrer les lobbies et à bouleverser le champ politique".

"On doit se saisir des échéances électorales"

Le mouvement Place publique ne dit pas encore s'il présentera ses propres listes aux européennes. "On ne va pas faire une liste de plus, la cinquante-septième", explique Raphaël Glucksmann à l'AFP. "Après, si on veut peser, on doit se saisir des échéances électorales. Est-ce que ça se transforme en liste ? Franchement, on n'en sait rien."

Ce nouveau parti sera coprésidé par Jo Spiegel, maire de Kingersheim (Haut-Rhin), et Diana Filippova, cheffe d'entreprise et spécialiste des questions technologiques. Il compte dans ses rangs les économistes Thomas Porcher et Lucas Chancel, la militante écologiste Claire Nouvian, l'élu écologiste parisien Dan Lert, ou l'avocat Jérôme Karsenti, défenseur notamment d'Anticor. Un premier meeting est prévu le 15 novembre à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

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