Conseil national de la refondation : Emmanuel Macron réclame des "résultats" concrets qui puissent déboucher sur des textes de loi
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron a marqué, lundi 12 décembre, sa volonté d'ancrer le Conseil national de la refondation (CNR) dans le paysage français, réclamant des "objectifs de calendrier" et des "résultats" concrets qui puissent déboucher sur des textes de loi et des "plans d'action territoriaux". Le chef d'Etat préside la deuxième session plénière du Conseil national de la refondation (CNR), qui réunit représentants du camp macroniste – les oppositions le boycottent –, partenaires sociaux, entreprises et associations. La réunion se tient de 9h30 à 17 heures au palais de l'Elysée. La Première ministre Elisabeth Borne doit s'exprimer avant la clôture de la rencontre. Ce direct est maintenant terminé.
Une quarantaine de participants réunis autour de la table. Parmi eux, la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, plusieurs ministres, des dirigeants d'organisation syndicales et patronales (Laurent Berger pour la CFDT, Cyril Chabanier pour la CFTC, Geoffroy Roux de Bézieux pour le Medef), des représentants d'associations d'élus et du monde associatif.
Un "point d'étape". Le chef de l'Etat entend faire un "point d'étape" des travaux menés depuis trois mois à travers 2 000 CNR territoriaux sur l'école, la santé et l'emploi, et sept CNR thématiques nationaux, du "bien vieillir" au logement. Emmanuel Macron devrait par ailleurs annoncer une enveloppe spécifique pour les projets identifiés en matière de santé, sur le modèle du Fonds d'innovation pédagogique de 500 millions d'euros initié en septembre.
La présentation de la réforme des retraites repoussée au 10 janvier. Elle était initialement prévue jeudi 15 décembre. Ce temps supplémentaire doit permettre aux organisations syndicales et aux responsables politiques qui viennent de prendre leurs fonctions d'"échanger avec le gouvernement", a justifié Emmanuel Macron jeudi lors de l'ouverture de la deuxième session plénière du CNR.