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Dominique de Villepin a estimé mardi que Nicolas Sarkozy aurait pu se passer d'un nouvel avion à 180 millions d'euros

Le chef de l'Etat aurait "pu se contenter de garder la flotte ancienne", a estimé l'ancien Premier ministre."Il y a un esprit d'économie qui doit être au rendez-vous de l'Etat et peut-être encore davantage au niveau des ministres qui doivent donner l'exemple", a ajouté l'ancien Premier ministre.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Dominique de Villepin lançant son parti République solidaire (19 juin 2010) (AFP/MIGUEL MEDINA)

Le chef de l'Etat aurait "pu se contenter de garder la flotte ancienne", a estimé l'ancien Premier ministre.

"Il y a un esprit d'économie qui doit être au rendez-vous de l'Etat et peut-être encore davantage au niveau des ministres qui doivent donner l'exemple", a ajouté l'ancien Premier ministre.

Mais "est-ce nous sommes au-delà du symbole? Je n'en suis pas sûr".

"Nous parlons de 180 millions d'euros !"
Car "nous sommes" face à des "mesures d'économie qui se chiffreront en dizaines de milliers d'euros peut-être en centaines de milliers d'euros" et "si on compare par exemple à l'avion que vient de commander le président de la République, nous parlons-là de 180 millions d'euros!", a-t-il argué alors que le chef de l'Etat devrait disposer à l'automne d'un nouvel Airbus A-330 spécialement aménagé.

"Le président de la République aurait pu considérer que, dans cette période, il passait son tour et que l'un des grands chefs d'Etat des pays émergents (aurait été) ravi d'acheter cet avion. Nous aurions fait l'économie de 180 millions d'euros", a affirmé M. de Villepin, soulignant que Jacques Chirac s'était "contenté de moyens courriers".

De plus, a-t-il fait valoir, "il y a un problème évident derrière": "dès lors qu'il y a qu'un avion de 180 millions d'euros, cet avion par définition connaît des pannes, des réparations". "Quel sera l'avion qui sera alors amené à se substituer?" alors que "traditionnellement il y a deux avions" présidentiels, a-t-il dit.

"Dans une période de crise on aurait pu se contenter de garder la flotte ancienne", a-t-il conclu.

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