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Dominique de Villepin : "Ce qui compte c'est le tête-à-tête avec les Français"

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire à la présidentielle, a estimé vendredi 20 janvier, sur France Inter, que la "solitude fait partie de l'aventure présidentielle". Ce qui compte, c'est le tête-à-tête avec Français, a-t-il ajouté.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Dominique de Villepin, le 11 janvier 2012, à Périgueux, salue un client dans un bureau de tabac. (PIERRE ANDRIEU / AFP)

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire à la présidentielle, a estimé vendredi 20 janvier, sur France Inter, que la "solitude fait partie de l'aventure présidentielle". Ce qui compte, c'est le tête-à-tête avec Français, a-t-il ajouté.

Candidat à la présidentielle, Dominique de Villepin s'est de nouveau posé vendredi, sur France Inter, en "défenseur de la France dans son unité".

Mais comment rassembler "quand on est aussi seul", lui a-t-on demandé ? "Ce qui compte, c'est le tête-à-tête avec les Français", a répondu le candidat de République solidaire précisant que "la solitude fait partie de l'aventure présidentielle" car, dit-il, "on est souvent mal entouré en politique".

M. de Villepin avait dévoilé lundi, lors de ses voeux, son équipe de campagne, avec comme directrice l'ancienne ministre Brigitte Girardin. Au sein de l'équipe "Villepin 2012", dont le QG est situé rue du Cherche-Midi à Paris (VIe arrondissement), les ex-ministres Nelly Olin et Azouz Begag, ancien soutien de François Bayrou, sont conseillers politiques, tout comme les députés UMP Jean-Pierre Grand et Marc Bernier.

Annoncé dans l'organigramme de campagne comme "coordonnateur pour le projet", l'écrivain Jean-Claude Carrière a déclaré au Parisien qu'il n'était pas au courant, précisant qu'il était venu, lundi 16 janvier, au QG de campagne du candidat, par "amitié".

Interrogé sur le discours de François Bayrou, jeudi 19 janvier, à Dunkerque, M. de Villepin l'a trouvé "très flou et très ambigu", y voyant non pas un appel au rassemblement mais plutôt une "violente charge contre les deux grands partis".

Le candidat est revenu à la charge contre le quinquennat de Nicolas Sarkozy soulignant son "manque de justice sociale".

L'hyperprésidence de Nicolas Sarkozy

L'ancien premier ministre présentera son programme début février. Il avait exposé, mercredi 18 janvier, sur Europe 1, plusieurs de ses "priorités" dont celle de mettre en place un gouvernement resserré à dix ministres qualifiant d'"aberration" le fait d'avoir des ministres qui soient en même temps maire.

Une nouvelle fois, il n'a pas manqué de tirer à vue sur M. Sarkozy lui reprochant son "hyperprésidence". "Il n'a pas pu changer les choses parce qu'il n'a pas de priorités", a-t-il souligné.

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