Dominique de Villepin développe ses arguments contre l'idée d'un 21 avril à l'envers
Sur Europe 1, Dominique de Villepin a défendu une nouvelle fois l'utilité de sa candidature. Il rejette les accusations de l'UMP qui lui reproche de faire courir le risque d'un nouveau 21 avril. Mais cette fois-ci pour la droite.
C'est le lot de tous les candidats de droite qui se présentent à l'élection présidentielle: écarter le spectre d'un 21 avril à l'envers qui éliminerait Nicolas Sarkozy du second tour.
Tel est l'argument opposé par l'UMP à leurs ambitions. Dominique de Villepin tente de réfuter cette idée depuis son entrée en campagne. Il a avancé une nouvelle fois son point de vue sur Europe 1, samedi.
"Je ne crois pas à un 21 avril, dès lors qu'il y a une offre politique, des hommes et des femmes capables de proposer des solutions", explique l'ancien premier ministre qui poursuit "à l'endroit ou à l'envers, le 21 avril est la rançon de la médiocrité et du manque de courage politique".
"Ce sont des hommes et des femmes politiques qui ne sont pas capables à un moment donné de défendre leurs convictions devant les Français, et les Français se rendent parfaitement compte de cela et choisissent les extrêmes", déclare encore M. de Villepin.
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